France – Bûcherons : Mejor Canadapar Copareos 08 October 2015 8 Par Copareos, Pour information , cet article a pour seul but d’énerver le XV de France en disant qu’ils sont nuls, le tout pour qu’ils puissent vaincre l’Irlande dimanche. Un jour, on nous remerciera. Mais pour l’instant, insultez-nous ! Le jeu de mots aussi abouti que mon parcours en espagnol (et mes visites sur Reverso) qui sert de titre à ce CR d’un match qui a eu lieu il y a une semaine et dont le scénario n’avait vraiment rien d’exceptionnel doit vous laisser dubitatif, tout comme la longueur de cette phrase qui fait déjà dire à Jean-Michel Impatient : « Bon, elles sont où les images ? », n’est-ce pas ? Mais n’allez pas croire que cette recherche de l’ennui et de la longueur est vaine, puisqu’il s’agit en fait d’une figure de style (au hasard je dirais une litote) qui sert à retranscrire ce sentiment que l’on a après avoir vu ce match, sobre. Souhaitons la bienvenue aux courageux qui ont zappé ce premier paragraphe trop long et qui ne devraient pas tarder à partir pour le suivant, et parlons du lieu de ce match. Milton Keynes. C’en est à se demander si les Anglais n’ont pas organisé cette Coupe du monde pour se faire de l’argent sur leurs matches à 90.000 spectateurs et envoyer les autres se perdre dans la campagne ouvrière en inventant des noms de stades qui font bien sentir aux invités qu’on se fout de leur gueule. Et si jamais les candides n’ont pas compris le message, on fout un arbitre irlandais à ce France-Canada, match de la poule des rouquins. Mais n’allons pas crier au complot, surtout quand on sait que ce John-Paul Doyle est rattaché à la Fédération anglaise de rugby. Alors pourquoi en voudrait-il aux Bleus de France ? Et puis ne faisons pas nos étonnés, tout le monde sait ici que le XV de France n’a pas besoin d’arbitre partial pour perdre un match, ils savent très bien se débrouiller tout seuls, sauf dans trois cas bien précis : – Un match de phase finale contre la Nouvelle-Zélande (1 match sur 30) – Une faille spatio-temporelle emmenant notre planète dans un univers parallèle où les joueurs font les bons choix de jeu et où PSA est entraîneur du XV de France (1 chance sur 245 673 214,24) – Une équipe qui ne sait pas jouer en face (1 match sur 8) Or, ce match reste particulier dans le sens où on a eu plusieurs de ces scénarios en l’espace de 80 minutes. Les Français ont débuté sur les chapeaux de roues en perdant le premier duel en l’air de la partie. On se dit alors que les astres ne sont pas du côté de l’équipe de PSA. Mais c’était sans compter sur un quatrième facteur de victoire qui arrive si peu qu’on l’oublie entre deux apparitions : Frédéric Michalak, le célèbre numéro 22 toulonnais. Une percée, une chistera, tous les défenseurs éliminés, voilà ce qu’il fallait pour que Fofana aille marquer un essai. Et encore, lorsque le feu follet polonais a à nouveau percé la défense canadienne pour placer un magnifique coup de pied dans l’en-but pour le centre clermontois, celui-ci n’arrive même pas à attraper le ballon. Mais entre ces deux éclairs de génie (on peut clairement parler de génie dans le contexte actuel de nos chers rugbymen nationaux), il y a eu LE CHAOS. Le secret des bonnes séquences canadiennes ? La préparation Alors qu’elle était menée 12-0, l’équipe du Canada a planté deux essais en cinq minutes, soit plus que dans toute son histoire en Coupe du monde. Le premier sur l’engagement canadien, le deuxième après de multiples phases de jeu opérées par des joueurs qui, eux, savent enchaîner les passes (presque) sans faire d’en-avant. Heureusement, la France a fait de la MUSCUUUU pendant l’été et a pu mettre un essai bien moche avant la mi-temps après qu’un tas d’hommes se soit mis à gesticuler dans le même sens pour ajouter sept points au compteur. 22-12 à la mi-temps, ç’aurait pu être bien mieux. S’en suit une deuxième période dont le début est dominé par les Nord-Américains, qui reviennent petit à petit au score. Tout le monde commence alors à s’exciter en imaginant une élimination du XV de France. Finalement, le Canada craque, Michalak continue sa bonne prestation, et Papé et Grosso marquent. Bref, la France a gagné, et après ? Après on sait toujours pas où on en est. Pendant dix minutes on est confiant, puis on s’inquiète, pour finalement n’avoir aucun avis. Notre sérénité est à l’image du plan de jeu du XV de France : balbutiante. On ne sait même pas s’il serait préférable d’affronter l’Argentine ou la Nouvelle-Zélande, tant le résultat serait imprévisible, voire surprenant. Alors on attend, on voit, on regarde les autres et on se dit que ce sera mieux quand PSA sera parti. D’ailleurs c’est qui qui le remplace ? Ah au fait, la composition du Canada :