Saison 2014/2015, la fiche du RC Toulonpar Pilou 15 August 2014 8 Par Pilou de la Boucherie, Préambule : Fermez tous vos culs à tout jamais. 1- Le club : L’histoire : Toulon, depuis l’Antiquité, est une ville de bourrins. Pirates, envahisseurs sarrasins, puis militaires et enfin rugbymen ne jurant que par la générale, on comprend aisément que la sophistication ontologique ne soit pas une spécialité locale. Terre d’immigration, on aurait pu penser que le mélange des cultures donnerait à la ville un esprit de tolérance et de respect. Que nenni. Le RCT ou Rugby Club Toulonnais (dire “Racing Club Toulonnais” si vous souhaitez faire enrager un supporter du club) est un collectif de boxeurs rugbymen qui NE se situe PAS dans le quart sud-ouest du pays. Partant de ce postulat, nous remercions les 2-3 lecteurs qui vont quand même lire cette fiche. Et pour les autres, si vous n’aimez pas Toulon, n’en dégoûtez pas les autres. Toulon, serein. Depuis 1908, le RCT sévit sur les terrains de France et de Navarre, et constitue aujourd’hui le dernier représentant du sud-est dans l’élite. Montpellier appartenant de toute évidence au sud-ouest (ce ne sont pas des gens comme nous voyons), et Grenoble et Oyonnax au grand Nord, à la limite du cercle polaire et de Nicolas Hulot. Dans les années 80 et 90, Toulon était l’une des places fortes du rugby français et grand pourvoyeur de l’équipe de France, ce qui parait difficile à croire aujourd’hui. Le style de jeu toulonnais s’apparentait plus ou moins à de la barbarie moderne (« le pas PD » pour reprendre l’ode poétique de Monsieur Herrero) et les grandes envolées n’avaient, quant à elles, pas encore dépassé les frontières d’Agen ou Toulouse. La troisième ligne (Champ, Louvet ou Loppy pour ne citer qu’eux) ne savait que rarement où se trouvait le ballon. Par contre, la charnière adverse n’avait pas le temps de les perdre de vue. Le point d’orgue de ce style ancestral, qui a su soulever les passions bestiales de milliers de Varois, est sans conteste le quart de finale de 1991 contre Bègles qui restera comme le premier combat d’Ultimate Fighting organisé en toute légalité en France. Reviens Léon, j’ai les mêmes à la maison ! Toutefois, c’était efficace, surtout avec Jérôme Gallion à la baguette. Trois fois Champion de France (1931, 1987, 1992), sept fois finalistes (Ô Toulouse, notre bourreau favori), bref le haut du panier pour la formation varoise. C’est en tout cas ce que tout Toulonnais croit, avec une foi inaliénable en son club. Mais ceci était un autre temps, à cette époque Paris Hilton était encore vierge et René La Taupe n’était pas devenu une star de la chanson française. Car les finances du club sont aussi saines que le foie de Johnny Hallyday et la rétrogradation administrative de 2000 a été relativement mal vécue par les supporters (c’est la phrase où l’on montre notre maîtrise de l’euphémisme). Après une première remontée infructueuse en 2005-2006 (la recrue phare s’appelait Ludovic Loustau, ça calme), le club connaît une nouvelle jeunesse avec l’arrivée de Mourad Boudjellal. On recrute à tour de bras et on finit par avoir des résultats avec une équipe constituée en majorité d’Îliens alcooliques (coucou Sinoti Sinoti, Jerry Collins et Willie Mason). Les grands noms se succèdent, en ProD2 comme dans l’élite et le RCT retrouve le chemin de la rédemption étape par étape depuis 2006, jusqu’au titre suprême de champion d’Europe décroché en 2013. Le club semble aujourd’hui durablement installé dans l’élite et aurait même pu glaner quelques titres supplémentaires si elle n’avait pas récupéré le mojo de Pierre Mignoni (et de l’ASM en général), qui consiste à chier tous les matchs importants d’une saison : 2 finales de Challenge, 1 demi-finale et 2 finales de Top 14. La saison 2013-2014 aura heureusement permis de conjurer la malédiction en remportant enfin le Brennus, mettant ainsi fin à une abstinence de plus de 20 ans. Ah oui, et le club a gagné un deuxième titre de champion d’Europe aussi. Voilà voilà. #Bisous Toulon a aussi été un des premiers clubs en France à avoir un sponsor ou à travailler avec des psys pour gérer l’équipe (même si on n’est pas totalement certains du réel métier exercé par Marcel Rufo). Comme quoi, le RCT n’est pas un club composé de brutes épaisses et violentes. Enfin pas seulement… Les grandes périodes du RCT pour résumer : De 1908 à 1974 : Sérieusement vous étiez nés à cette époque ? De 1974 à 1984 : Pas top. De 1984 à 1996 : On marche sur la gueule des campagnards et on gagne des titres. De 1996 à 2006 : On nous aime bien : on a des bons jeunes mais pas d’argent pour les garder (rétrogradation administrative en 2000 et sportive en 2006). Depuis 2006 : On nous aime moins : on a du fric, un président mégalo et des stars internationales. Depuis 2013 : Champions d’Europe, en toute simplicité. 2014 : le Doublé, en toute humilité. 2- La ville / le stade : Toulon, ville portuaire et balnéaire du sud de la France, présente la particularité d’être un savant mélange entre Provence urbaine, Maghreb développé et Côte d’Azur du pauvre. La ville dispose d’un cadre magnifique que des architectes originaires d’Allemagne de l’Est ont consciencieusement bousillé après guerre. Comme tous les ports, Toulon fut, jadis, une ville de débauche notamment célèbre pour le quartier du « Petit Chicago » (prononcez « Chicag’ »). La plupart des Toulonnais vont à l’Arsenal (s’ils y travaillaient ça se saurait) et la Rade de Toulon est également réputée, à l’image du port militaire, pour diverses réussites. C’est notamment là que le Charles de Gaulle a appris à nager en moins de 5 ans. C’est dans ce décor idyllique que se situe le Stade Mayol. Le « Temple de Besagne » qui était à l’origine au milieu d’un champ, est aujourd’hui en plein centre-ville, accolé au centre commercial du même nom où l’on peut observer les jeunes Toulonnais tuer le temps en crachant par terre, principale activité des autochtones entre deux matchs. Bien des décennies avant le Stade Français, le RCT a donc été d’un avant-gardisme inouï et a choisi une icône gay du show-biz comme mascotte, en la personne de Félix Mayol, chanteur du début du siècle, qui a gracieusement offert ce terrain au club en 1920. Le stade est vétuste mais toujours « plein comme un œuf » pour paraphraser Eric Bayle. Chaque année, au défi de toutes les règles de sécurité, on ajoute quelques sièges et on rénove le stade (comprendre : on repeint les escaliers). C’est un stade apparemment assez intimidant pour les adversaires, surtout en ProD2 quand les mecs n’avaient pas l’habitude de jouer devant des spectateurs. Toutefois, les matchs de gala sont désormais organisés loin du stade Mayol, devenu trop petit pour l’ego surdimensionné des Toulonnais qui pensent pouvoir rivaliser avec les géants du Top 14 tels que Toulouse, Clermont ou encore Biarritz (ahah). Marseille et Nice sont ainsi les nouvelles destinations glamour pour des Toulonnais toujours plus ravis d’avoir à faire plus de 100km, dans un parcours truffé de péages et de radars, pour voir leur équipe jouer contre l’équipe B de ses adversaires dominicaux. 3- Bonus : Le Pilou-Pilou Les animations sont monnaie courante au stade Mayol, et l’avant-match est désormais rôdé comme du papier hygiénique. Depuis 2004, le groupe Occi-Cant chante le Coupo Santo, hymne provençal que tous les Toulonnais s’évertuent à massacrer en chœur avant chaque rencontre, conscients que les paroles sont bien plus difficiles à retenir qu’un « Tou-lon-nais allez allez allez, allez allez allez ». Ensuite, le Toulonnais avec les plus grosses cojones (ou le moins d’amour propre ou le plus saoul, au choix) balance le Pilou-Pilou avec le visage parsemé de décalcomanies tribales. Contrairement à ce que pourrait penser un auditeur lambda, ce « cri » guerrier est bel et bien dans la langue de Molière, et permet de prôner l’aliénation mentale du peuple toulonnais. On remerciera Canal + et consorts d’insister sur ce chant à chaque début de match, vous cassant ainsi bien les burnes si vous n’êtes pas supporter dudit club. Toujours plus friand d’exposition médiatique, le président Boudjellal fait intervenir depuis 2012 des guest stars pour reprendre le Pilou-Pilou dans l’enceinte de Mayol. Ajoutez à cela le lancer de journaux en tribunes au moment où le RCT prend 3 points d’avance, et les matchs sont devenus un spectacle familial avec us et coutumes intégrés. On imagine alors aisément la suite que pourrait donner le président toulonnais à ces animations de match : une chorégraphie de majorettes dénudées à chaque essai toulonnais, un concours de lancer de javelot visant à abattre les joueurs auteurs d’une piètre prestation, le président Obama qui lance le Pilou-Pilou en duplex d’un G20 au Guatemala ou encore des nains cracheurs de feu qui se sodomisent à la mi-temps d’un match. Bref, on a hâte de voir tout ça. On notera également ce rap de grande quoualitay : Couleurs et emblème du club Dans la plus grande ville française à avoir élu un maire d’extrême-droite, on se doute que le Rouge et le Noir ne représentent pas le communisme et l’anarchie. Ce n’est pas non plus une référence au romantisme de Stendhal ou au groove de Jeanne Mas, les rugbymen toulonnais étant peu adeptes du patrimoine culturel français. La légende urbaine raconte plutôt que ce sont des Toulousains qui auraient fait cadeau de deux jeux de maillots à la création du RCT. Le Toulousain étant fourbe et sournois, cela nous étonnerait fortement. En revanche, l’origine de son emblème, un brin de muguet à 13 clochettes, fait moins débat, hommage à Monsieur Félix Mayol qui arborait un brin de muguet à sa boutonnière lors de ses représentations. Pour les quelques décérébrés qui se demandent pourquoi le RCT ne possède pas de mascotte, imaginez-vous simplement un gonze déguisé en plante verte avec des clochettes sur la tête et qui harangue le très tolérant public toulonnais. Pottoku, Gerbalion et Gerotriso sont très bien là où ils sont. 4- L’effectif La star Dans un championnat aussi serré que le stérilet de ma belle-sœur, l’importance d’un effectif aussi bien qualitatif que quantitatif est primordiale pour jouer les premiers rôles. Out donc les Henjak, Mason, Rokobaro, Tawaké et autres Mussolini Schuster et Van Rensburg (et j’en passe), c’est désormais l’ère des Hayman, Giteau, Castrogiovanni, Ali Williams et Bastareaud, ce qui a tout de suite plus de gueule. Dans un effectif aussi pléthorique que celui de Toulon, il est difficile de dégager des joueurs en particulier. Ils sont tous internationaux, beaux, frais, dispos et sentent bons le sable chaud. Le boucher Bakkies Botha méritant un portrait complet, c’est l’Anglais Delon Armitage qui a vaillamment gagné sa place sur cette fiche à grands coups de pieds dans la gueule. Car celui que l’on surnomme Alain Delon Armitage (oui le surnom est plus long, et alors ?) est du genre casse-couille et sanguin. Ce qui est normal pour un Anglais né aux abords de la Méditerranée. Une offrande à l’Auvergne C’est ainsi que depuis 2011, l’Anglais collectionne les coups d’éclats et les suspensions : Janvier 2011, il est suspendu 8 semaines pour avoir menacé et molesté un commissaire anti-dopage. Le garçon est prometteur. Avril 2011, Armitage frappe fort (c’est le cas de le dire). Son poing rencontre la mâchoire de Stephen Myler, l’ouvreur de Northampton, lui permettant d’empocher trois semaines de vacances supplémentaires, ratant ainsi la rencontre entre les Barbarians et l’Angleterre à Twickenham, mais pas la Coupe du Monde. Septembre 2011 : Coupe du Monde où il se fera remarquer en dévissant l’Ecossais Paterson en phase de poule. Suspendu, il loupera le quart de finale perdu contre la France. Novembre 2011 : Un autre plaquage dangereux sur Tom Biggs lui vaudra 5 semaines de suspension. En 2012, l’arrière des London Irish va monter de niveau en se montrant plus à l’aise dans les rixes de boîtes de nuit que sur les terrains de rugby. Deux arrestations plus tard, le voilà écarté de la sélection anglaise par Lancaster et prêt pour un nouveau défi : se racheter une conduite en France, au RCT. En apprenant la nouvelle, son contrôleur judiciaire s’est pendu, et c’est ainsi que, depuis la saison 2012-2013, nous avons la chance d’assister à toujours plus de grâce et de volupté de la part du bad boy anglais. Désormais le Top 14 est son nouveau terrain de jeu et l’émission « Faites entrer l’accusé » commence à s’intéresser à son profil. 3 cartons jaunes dès sa première saison, dont un très beau plaquage cathédrale sur le Montpelliérain Bérard en H-Cup, qui lui vaudra 8 semaines de suspension. Finalement l’Anglais réussira à accéder à la gloire, en devenant le joueur le plus détesté du championnat grâce à son « coucou » au moment de déposer Brock James et l’ASM lors de la finale de H-Cup 2013. Le pauvre doit ressentir la même frustration qu’un chanteur qui accède à la reconnaissance tardivement après avoir sorti sa pire daube commerciale. Bref une star bouchère est née et avec elle un florilège de gestes aussi incompréhensibles que la coiffure de Jocelino Suta, que nous ne pouvons que saluer bien bas. Le staff En 2006, l’arrivée de Mourad Boudjellal à la tête du RCT, laisse présager des lendemains qui chantent… et des oreilles qui sifflent. Après Gainsbourg et Gainsbarre, il y a Boudjellal et BougeDeLà. Cet amoureux du phylactère est également un grand amateur de recrutements abusifs et de licenciements foireux (et inversement). Si les stars se succèdent sur le terrain, les entraîneurs (et adjoints) en font de même sur le banc de touche. On retiendra qu’en 7 ans, Doucet, Jorda, Lane, Comba, Crenca, Cottin, Hueber et plus récemment Olivier Azam, ont gentiment été éconduits par le président BougeDeLà. Le reste du staff est composé de Bernard Laporte. Après tout un ex-politicien, mafieux et magouilleur dans l’âme, pourquoi pas ? On est à Toulon, faut pas l’oublier. Après avoir réussi à faire sombrer à lui tout seul l’Aviron Bayonnais et le Stade Français, notre Jambon Star national a été recruté pour remplacer le nouvel entraîneur du XV de France, Philippe Saint André, actuellement en attente de résultats probants avec l’équipe nationale et d’une greffe de cordes vocales. Dans sa tâche, Bernard Laporte est aidé par Pierre Mignoni, qui a pour lui son expérience, son sérieux et son expertise du jeu clermontois (avec le soupçon de lose qui va avec) et Jacques Delmas, qui a pour lui un bouc des années 80 et une expertise des papiers administratifs de Pôle Emploi. Bonus : Habana, le nouveau Zébango Nous sommes en juin 2011 et le président Boudjellal a encore échoué dans son désir de recruter l’ailier Springbok, meilleur joueur du monde en 2007, Bryan Habana. Qu’à cela ne tienne, Toulon n’a pas besoin de lui. Toulon a bien mieux, plus jeune et plus local : Jean-Yves Zébango. Alors âgé de 19 ans, le natif de Ouagadougou est alors encarté par le président toulonnais comme étant le « futur Bryan Habana », rien que ça… 2 ans plus tard. Juin 2013, Bryan Habana signe enfin au RCT. Tout le monde a oublié l’existence de Jean-Yves Zébango. Il a même été devancé par un autre espoir dans la hiérarchie des ailiers en la personne de Vincent Martin. Et afin d’être certain de ne jamais avoir à aligner son « joyau de la formation toulonnaise », Mourad Boudjellal a également recruté l’ailier australien Drew Mitchell, qui vient s’ajouter à la liste des sprinters avec David Smith et Rudi Wulf. Recrutement qui nous laisse penser que le RCT se prépare peut-être pour les Championnats du Monde d’athlétisme. Par contre, le petit Jean-Yves devra quant à lui certainement attendre qu’une attaque de zombies mangeurs d’ailiers vienne décimer l’effectif toulonnais pour avoir la chance de fouler un jour une pelouse du Top 14. Scénario idéal : Le RCT réussit enfin à devenir le premier club à réaliser un deuxième doublé H-Cup – Top 14 le 3 juin 2015 (victoire contre l’ASM dans les deux compétitions précipitant un suicide collectif en Auvergne et en Irlande), devenant ainsi la première équipe de rugby au monde à être double-double champion. Deux mois plus tard, le relais 4x100m composé d’Habana, Mitchell, Smith et Wulf remporte le Championnat du Monde d’athlétisme à Pékin et Jean-Charles Orioli remporte Top Chef grâce à sa spéciale : la calzone pomme de terre. Mais le RCT ne s’arrête pas là, puisque successivement Bakkies Botha en Ball-Trap, Sébastien Tillous-Borde en lutte gréco-romaine (médaille d’argent pour Gorgodze) et Matt Giteau en Bitch-Volley deviennent champions olympiques à Rio en 2016. En 2017, le nouveau président français, Olivier Besancenot, dans le but de réduire l’analphabétisme et l’alcoolisme en France, déclare la Bretagne et l’aire toulonnaise indépendantes. En 2019, à la tête du XV du Muguet, Jacques Delmas affronte l’équipe – 20ans des All Blacks (toutes les stars néo-zélandaises ayant déjà été recrutées par le président Boudjellal) en finale de la Coupe du Monde de Rugby. Mené 3-0 à 2 minutes de la fin, Delon Armitage intercepte un ballon cafouillé par les Baby Blacks, fait un gros fuck à son vis-à-vis, le dépasse et plonge dans l’en-but en faisant la baleine « bronzée », et donne ainsi la victoire au RCTI (Rugby Club Toulonnais Indépendant). Toulon devient Champion du Monde de Rugby. C’est alors que la collision de deux plaques tectoniques crée une fissure à la surface du terrain d’où en sort Satan, venu lui-même remettre la coupe Webb Ellis à Marc Cécillon (directeur sportif) lors du protocole final. Le monde plonge alors dans un chaos sans nom, le Mal détruit ce qu’il reste d’humanité sur Terre en cendres organiques et Toulon devient la capitale d’un ramdam terrible qui engendrera la fin du monde tel que nous le connaissons. Et ça, c’est le scénario idéal. Scénario catastrophe : Euphorique après la victoire de son équipe en finale de la coupe du monde des clubs face aux Crusaders, Mourad Boudjellal décide d’offrir une Maserati à tous les Toulonnais titulaires d’une carte d’abonnement au stade Mayol depuis 2006 (ceux qui ont cramé leur PEL en gros). Ce qui était au départ un acte de générosité farfelu deviendra très vite un désastre écologique sans nom. Pollution, effet de serre, réchauffement climatique, Christine Boutin nue chez elle, incendies en forêt, plus de gibiers pour Bakkies Botha (qui finira par manger Nicolas Durand), fonte des glaces en Alaska, élévation du niveau de l’eau. Au final une kyrielle de tsunamis ravageront les vulnérables rives varoises, ainsi renversées par de vives vagues. Nous sommes en 2024 et la LNR s’est enfin débarrassée du RCT.