Communiqué du Roi Paul Goze 1erpar Copareos 15 May 2014 7 Par les nouveaux, Oyez, oyez, braves gens. Approchez-vous, et assoyez-vous séant car j’ai pour vous de bien-graves nouvelles à vous annoncer. A l’occasion des jeux annuels de fin de saisonnée auxquels se sont livrées les différentes contrées de notre Royaume, nombre événements notoires ont eu lieu, des événements inattendus qui ont grandement blessé au cœur notre Roi Paul Goze 1er du nom, déjà fort marri par le déclassement de son ancien fief de Catalogne. En effet, alors qu’il y a quelques jours de cela, notre cher Souverain a tenu à rappeler le fait que notre tournoi, le meilleur du monde occidental et même des mondes inconnus, la Guilde des Meilleurs Quatorze, éstoit un produit qu’il ne falloit point détériorer sous peine d’aller faire un tour aux oubliettes, deux petites contrées ont bravé le pouvoir suprême en éliminant des grands monuments de la course au Bouclier de Brennus. Ces deux petits fiefs, Mes dames et Mes sires, ne sont autres que le Rugby Club de Colombes, appartenant à Monseigneur Lorenzetti du Haut de la Seine, usurier de son état, et le Castres Olympique, séyant en Bas-Rouergue, ancienne propriété du très-regretté Monseigneur Fabre, célèbre apothicaire. Mais plus que les bourreaux, ce sont les victimes qui provoquoient la colère de notre bon Roi, puisqu’il s’agit du Stade de Toulouse du fidèle seigneur Bouscatel, et de l’Association Sportive Montferrandaise, dont la dynastie des Michelin, manufacturier royal en roues de carrosses, est propriétaire depuis des décades. Pis, oncques ne vit-on la citadelle de Marcel-Michelin envahie par ses ennemis depuis plus de quatre années consécutives. Au-delà de la faible population qu’on dénombre chez les quatre derniers prétendants au Saint-Graal de notre contrée, notre Roi regrette âprement que ce dernier soit aux mains de mécènes cherchant à provoquer une révolution dans le Royaume de l’Ovalie. On trouve en effet, en plus des deux dirigeants évoqués précédemment, Monseigneur Altrad-al-imashêr du comté de Septimanie, et surtout Monseigneur Boudjellal de la Rade, ayant fait fortune dans le commerce d’enluminures de piètres qualités, pire ennemi de Paul Goze 1er puisque cherchant absolument à être Roi à la place du Roi et à avoir la qualif’ pour être Calife. L’état d’urgence a donc été décrété par Sa Majesté afin que le bien « Guilde des Meilleurs Quatorze » soit protégé et que le Bouclier ne tomba point entre de malvaises mains. Car comme le dit le proverbe « Jeu de malvaises mains, jeu de malvais Toulousains ». Paul Goze 1er tient particulièrement à ce que le Bouclier ne parte pas dans le comté de Toulon, dont l’armée est aux dires de notre bon Roi « contrôlée par des mercenaires Bataves venant du Sud de l’Afrique ». C’est d’ailleurs à un des héros de la Révolution de ce pays lointain que s’est comparé le seigneur Boudjellal récemment pour expliquer sa situation actuelle : un certain Nelson Mandela. Sa Majesté compte donc sur la majorité de ses sujets pour se rendre à l’arène principale de Lille, aux confins de notre Royaume de l’Ovalie, pour perpétuer les Valeurs © qui sont chères à notre Maître et qui ne peuvent être délaissées aux dépens de dangereux commerçants. Royalement vôtre, Sa Majesté Paul Goze 1er Post Scriptum : Cette annonce a volontairement été écrite dans un language plus soutenu qu’à l’habitude afin qu’un dénommé Pica n’ait connaissance de sa récente éviction des phases finales de la Guilde des Meilleurs Quatorze.