Le Lab’Hérault analyse Pélissié – Clermont (43-3)par Fufu Bieragogo 27 September 2013 11 Le Lab’Hérault analyse Montpellier – Clermont (43-3) Par Fufu Bieragogo, Une semaine après le jubilé de Nicolas Mas, la bande à Galthié reçoit l’ASM Clermont Auvergne, champion de France et d’Europe de la lose, pour un match qui s’annonce explosif. Pour l’occasion, la com’ du MHR met les petits plats dans les grands. Jaune donc, comme la célèbre boisson anisée que l’on aime particulièrement de par chez moi. En bon supporter, je décide d’aller plus loin, et de « me faire un petit jaune » à chaque point qui sera marqué par le MHR. Si vous avez vu le match, je vous laisse deviner l’état dans lequel j’ai fini vendredi soir. Jaune, comme le logo La Poste qu’arbore fièrement M. Attalah qui pénalise les Montpelliérains à la 11ème seconde de jeu et permet à Parra d’inscrire les 3 premiers points. Voilà, si vous êtes Clermontois (ce sont des choses qui arrivent), vous pouvez arrêter votre lecture ici. Jaune, comme la couleur de mon slip à la 25ème minute, après le premier essai de Pélissié qui viole toute la ligne de défense auvergnate, exactement comme il l’a fait contre Toulouse deux semaines plus tôt. Sur la banc de touche, Benoît Paillaugue reçoit un coup de fil de son conseiller Pôle Emploi. Jaune, comme Jauneathan Pélissié, encore lui, qui tape à suivre, et avec une chance de cocu maîtrise parfaite, profite du rebond pour inscrire le doublé. Vendredi soir, Pélissié remplaçait Brock James dans le rôle de Dieu. Pour vous mesdames, Jonathan « Dieu » Pélissié au réveil. Jaune, comme le rire de Vern Cotter au sifflet de la mi-temps. Le score est alors de 26 à 3 pour Pélissié. On entend les supporters clermontois se plaindre de l’absence de Brock James et de l’abominable prestation de son remplaçant d’un soir, Radosavljevic, auteur d’un jeu au pied désastreux. Argument invalide puisqu’à Montpellier, on joue tous les week-ends avec François Trinh-Duc, ce qui ne nous empêche pas de gagner des matchs. Jaune, comme le blanc de mes yeux après mon 36ème Ricard, qui coïncide avec l’essai du bonus marqué par François Trinh-Duc après 1 interception et 2 chisteras. Le MHR marche sur l’eau pendant que je coule sous le Ricard. Jaune, comme le carton infligé à Fulgence Ouedraogo par M. Attalah, pris de pitié, juste parce que c’était, je cite, « vraiment pas gentil » ce que faisait le MHR aux Jaunards. C’est précisément à partir de ce moment que je ne souviens plus de rien. Jaune, comme la couleur de peau de ce Chinois de Trinh-Duc qui marque l’ultime essai héraultais, portant le score final à 43-3 pour les locaux. C’est en tout cas ce que m’a raconté le clochard à côté duquel j’ai dormi. La réaction mesurée de Droopy quand pour la première fois en 4 ans, Nagusa a fait une passe. Les joueurs Les Jaunards : On va pas se mentir, rarement on a vu Clermont être aussi nul. Parra a pris des notes tout le match, Vosloo en a pas branlé une. En même temps c’est difficile de courir avec des bras de 2 Romain Teulet d’épaisseur. Seuls Bonnaire et Kayser ont serré les fesses, mais c’était peine perdue, le Émachère était intouchable. Les Soûlards : Pélissié, auteur de 31 points, a humilié les vice-champions d’Europe. Inconnu de la plus grande partie du monde du rugby jusqu’alors, le demi-de-mêlée se voit propulsé au rang de héros national et futur 9 de l’Équipe de France, où il sortira quelques bons matches avant d’être jeté aux oubliettes et finir sa carrière en ProD2, ou pire, à Biarritz. Un peu comme tous les joueurs de la charnière française depuis 20 ans. Les rumeurs racontent qu’il y aurait eu d’autres joueurs aux côtés de Jonathan Pélissié. Après recherches, il apparaît qu’en effet, un autre Montpelliérain s’est distingué en la personne de Ludovic Rado-bidule-vic et ses coups de pied d’hypermétrope. Dans le prochain épisode… He’s back.