Le monde de l’ovalie se mobilise pour Castrespar l'Affreux Gnafron 29 May 2013 57 La qualification du Castres Olympique aux dépens de l’AS Clermont pour la finale du Top14 n’a pas fait des déçus que du côté de l’Auvergne. La presse sportive a été profondément traumatisée par cet événement. Dès la fin du match, les rédactions ont bruissé de la plus grande inquiétude. ‘Mais il va vraiment falloir qu’on parle de Castres !!?’ nous a confié un membre de l’Equipe. ‘On ne sait même pas où c’est’ a renchéri un confrère du Midol. Contactés à ce sujet, les plus grands experts de la DCRI se sont révélés incapables de localiser la cité castraise. Le recours aux satellites Spot Image a même été évoqué un court instant. Mais l’Aveyron se révèle bien trop vaste pour parvenir à isoler un si petit hameau en seulement une semaine. Même les connaissances conjuguées de Jean-Pierre Pernault et Pierre Salviac, pourtant spécialistes des contrées profondes et reculées, n’y feront rien. Castres reste introuvable. Devant cette situation inextricable, la Boucherie Ovalie a proposé ses talents au service de l’intérêt commun. Un vieux grimoire détenu par un membre anonyme de la Boucherie mentionnerait l’existence d’une rivière légendaire qui arroserait la cité médiévale de Castres. Il suffirait seulement de remonter le cours de l’Agout, c’est le nom de la rivière, pour aboutir à la ville. Mais des territoires hostiles devront être traversés pour mener à bien une si délicate mission. Et le temps presse pour organiser une expédition à la logistique complexe. Seuls des hommes dotés du plus grand courage peuvent participer à une si périlleuse aventure. C’est Matthieu Lartot, reporter de guerre, qui a été chargé d’en prendre la tête. Sous sa direction, une équipe triée sur le volet partira de Saint-Sulpice-sur-Tarn et remontera l’Agout jusqu’à l’accomplissement de sa mission : localiser Castres. Des hommes du 1er RPIMA assureront la sécurité des membres de l’expédition pendant que Cyril Lignac, Aveyronnais d’origine, se chargera de l’intendance. La couverture réseau se révélant incomplète dans les territoires traversés, les explorateurs disposeront d’un stock conséquent de fumigènes à allumer à proximité de la ville. A charge ensuite pour les ingénieurs d’Astrium d’en distinguer les traces au dessus de la canopée. Cette mission délicate à l’issue incertaine vient nous rappeler que dans un monde envahi par les technologies, il reste encore des territoires inexplorés et des peuplades primitives à quelque pas seulement de la civilisation. Bonne chance à nos aventuriers ! Par Ludovic Pectoro