Le Rade'Labo est champion d'Europepar Pilou 21 May 2013 87 Par Jonny Willkillsoon et Pilou. Le Rade’Labo et ses milliardaires dédient ce match à André Boniface. « Sivivatu en un contre un, il peut faire la différence !… Oh l’en-avant ! C’est terminé… C’est fini !… » (un commentateur déçu) Installés devant leurs téléviseurs, aux terrasses des bistrots ou dans les gradins d’un stade, les supporters toulonnais osent à peine y croire. L’impensable s’est réalisé. Sur le bord du terrain, Pierre Mignoni, incrédule, n’en revient pas. Il a enfin gagné un titre en club. Pas simplement une coupe en chocolat dont tout le monde se fout, un vrai titre, qui fait saliver, rêver ou pleurer. Il va pouvoir enfin inaugurer la salle des trophées qu’il a aménagée dans son garage lors de son arrivée à Toulon. Retour quelques heures plus tôt… Le contexte Cette quatrième finale de H-Cup 100% française de l'histoire accouchera d'un vainqueur inédit. Si Clermont s'impose en cette fin d'après-midi, elle sera d'ailleurs la première équipe à soulever le trophée en ayant remporté tout ses matchs (10 victoires au total), ce qui permettra au club d’acquérir un nouveau record inutile. usa pharmacy L’ASM, assumant son statut de club le plus aimé d’Europe Evidemment, seuls quelques couillons ont cru au grand bluff pré-phases finales des joueurs cadres qui ne seront pas là, mais finalement présents au dernier moment. Guy Novès a porté plainte pour plagiat et non respect d’un copyright qui a fait ses preuves. Côté supporters, les journalistes ont annoncé 8 000 personnes, la police seulement 6 000 et les associations auvergnates 50 000. Une chose est certaine, au peuple auvergnat s’ajoute la foule de détracteurs de tous bords souhaitant que le Racing Club de Toulon (coucou Laurent Delahousse) perde et si possible, en étant humilié de la plus belle des manières par le meilleur marqueur de la compétition, telle une vulgaire actrice porno lors de la cérémonie des Hot d’or. A Dublin, les 2 000 Toulonnais qui ont fait le voyage commencent presque à regretter les RTT qu’ils ont posés pour venir. Comble de la chienlit, le ciel est gris, mais il ne pleut pas, on ne pourra donc pas compter sur le climat pour gêner les Ikea Boys. Des Toulonnais, perfides et sournois, en embuscade Le fil du match 3-3 à la mi-temps, direction les vestiaires. On ne retiendra qu’un bon gros bouchon de Roro sur Wilko, dès la 5ème minute de jeu et ce drop de Barbu Brock, contré par le double mètre de Kennedy. Entre les deux, il y a un essai refusé à la vidéo à ce même Brock James. Un avertissement cuisant, mais sans frais pour Toulon. Les plus fragiles d’entre nous ont déjà succombé à un trop plein de bières, une santé fragile ou un sphincter défaillant. Les survivants débutent la seconde mi-temps en commençant à ronger leurs ongles de pieds. A froid, les anges blonds auvergnats poinçonnent les Toulonnais. Percée de Rougerie qui sert Nalaga. Ce dernier raffute d’un index Tillous-Borde et brise Armitage en deux, avant de s’affaler dans l’en-but, heureux comme un petit bouddha devant un steak frites. Parra foire la transfo, mais l’estocade est portée quelques minutes plus tard. Coup de pied par-dessus la défense, Rougerie encore chope la gonfle, envoie valdinguer Wilko et transmet à James. Ça fait deux essais à que dalle. L’Auvergne, sûre de sa force Le suicide collectif n’est plus très loin, Mourad quitte le stade en jet pack et Bernie ne peut qu’acquiescer du casque à Tom Withford, toujours taiseux. Avant de devenir catatonique, Laporte a la magnifique idée d’un triple changement. Michalak fait son entrée, les pucelles se pâment et les garçons espèrent un miracle. Les groupies de Fred s’amusent comme elles peuvent en attendant leur héros 59ème minute de jeu, ce même Michalak joue vite une pénalité et tape un vieux pointu qui envoie le ballon à l’autre du bout du camp clermontois. Une pénalité plus tard, Toulon se refait la cerise, 15 à 9. Certains supporters reviennent à la vie. Alors que les Clermontois continuent à envoyer du jeu pour décrocher le bonus offensif (une habitude difficile à perdre), Wesley Snipes se troue après une percée et se retrouve isolé. N’est pas Blade qui veut. Le superman argentin, Fernandez Lobbe, gratte la balle et la balance à l’aile jusqu’à Alain Delon. Sprint, moquerie, essai. Toulon revient de loin. how can i get my ex girlfriend back Bitch, please 30 minutes à attendre que les 15 minutes les plus longues de notre vie de simples quidams s’égrènent. Les doigts n’ont plus d’ongles, les fauteuils n’ont plus d’accoudoirs, Laporte n’a plus de cheveux et Boudjellal n’a plus d’essence. David Skrela entre en piste à 7 minutes de la fin (soit son espérance de vie moyenne sur un terrain de rugby). Ça sent le gros fail mais non, même pas. Son drop est contré par Bastareaud. 15 à 16 pour Toulon. Score final. Malgré une pression constante et effrénée des Clermontois, rien ne changera, pliez tout, on remballe. Pas d’erreur d’arbitrage dont se plaindre, pas de fait de jeu scandaleux. Clermont s’est tué tout seul, victime de ses vieux démons. Cas typique d’un spectateur clermontois qui ne voit pas le méchant démon toulonnais derrière lui Après-match Ce qui fera ensuite beaucoup parler, c’est la fameuse attitude d’Armitage envers Brock James, jugée contraire aux Valeurs du Rugby ©. Mais si tordre le doigt d’un joueur choque moins que de se foutre de la gueule de son adversaire, Will Carling, Sylvain Marconnet ou Augustin Pichot ont probablement eu raison de mettre un terme à leur carrière. Cette broutille d’aigris et de jaloux n’empêchera pas le peuple toulonnais d’exploser de joie, avant d’exploser leurs estomacs et leurs slips. Les fameuses pluies de sperme toulonnaises Au même moment, assis sur son canapé, Luke Rooney, que tout le monde a oublié, réalise qu'il vient de devenir champion d'un continent qu'il connaît à peine en n'ayant pas joué un seul match de la saison. Beau boulot, champion. Quant à nous deux, bouchers et compères de fortune d’un club qui nous aura gavé autant que fait rêver, nous saluons amicalement nos amis Clermontois et leur souhaitons de se retrouver également en finale de Top 14. Courage, vous avez encore une finale à perdre à jouer. (RIP Pastigo) #trollez-nous La déclaration « Je n’ai pas regardé les 5 dernières minutes. C’est Tom Whitford qui est venu me dire qu’on avait gagné » Bernard Laporte. On sait enfin à quoi sert Tom Whitford au sein du club ! LE TOP 5 DES REACTIONS AIGRIS 5 – Quelle encule se Armitage ! 4 mots, 3 fautes, on a trouvé le Jean-Pierre Perez de l’orthographe. 4 – Le Rugby à des valeurs. Quand on gagne de la sorte on ferai mieux de faire profil bas messieurs (et je suis pour Clermont). Dans ce geste on retrouve le Rugby varois, un club de voyous. En gros une forme dérivée du foot. En plus de voyous, tu peux ajouter bagarreurs, tricheurs, pas fair play et violeurs d’enfants aussi (et je suis pour Toulon)… 3 – On me dit dans l'oreillette que Monsieur Alain ROLLAND va chanter le pilou pilou….. ça expliquerai beaucoup de chose alors ? Je vois, dans mon marc de café colombien, que Monsieur Berdos est en train de chialer tout seul chez lui… ça expliquerait beaucoup de chose alors ? 2 – Wilkinson, un grand monsieur, qui mériterait de jouer ailleurs qu'a toulon…! Liste exhaustive des gens qui méritent de jouer à Toulon : Cécillon, Marc Dutroux, Julien Caminati,et Delon Armitage….ah non lui c’est bon, on l’a déjà. 1 – YOU WIN ! zp8497586rq