Dakar 2013 : Andy Powell fait le bilanpar La Boucherie 28 January 2013 7 Il y a une semaine à peine se terminait l'édition 2013 du Rallye Dakar qui, comme son nom l'indique, se déroule dorénavant en Amérique du Sud. Et parmi les courageux à s'élancer sur la ligne de départ, Andy Powell, troisième ligne centre gallois de 31 ans et joueur des Sale Sharks. A noter que c'est le deuxième rugbyman, après Christian Califano, à se lancer dans l'épreuve créée par Thierry Sabine en 1979. aste on line auto http://www.panonbelievers.org Un départ compliqué « Je suis venu ici avant tout pour prendre du plaisir. Je remercie d'ailleurs chaleureusement mon club de m'avoir libéré pendant cette période pour vivre cette aventure extraordinaire » raconte le joueur. L'épreuve a démarré le 05 janvier et a duré quinze jours durant lesquels les concurrents ont successivement traversé le Pérou, l'Argentine et le Chili. Andy Powell s'est élancé dans la catégorie voiture, avec la particularité de prendre place au volant d'une voiturette de golf. « Un handicap évident en termes de puissance mais c'est le modèle que j'ai le plus l'habitude de manoeuvrer » raconte-t-il aux autochtones surpris par le moyen de locomotion original choisi par le Gallois. Une originalité qui ne portera pas ses fruits puisque dès les premiers jours, le joueur est à la peine et termine bon dernier des étapes. Ne voulant pas « se réfugier derrière l'excuse de mécanique », le rugbyman préfère avancer les arguments des erreurs tactiques qu'il a pu commettre. « C'est un environnement nouveau pour moi. On a peu de lieux semblables au Royaume-Uni et la dernière fois que j'ai eu le sentiment d'être aussi seul face à l'immensité du vide, c'était lors d'un match Stade Français – Cardiff à Jean Bouin en 2008. Mais j'ai vite appris de mes erreurs et je me suis senti bien plus à l'aise lors des étape suivantes.» En effet, lors de la deuxième semaine de compétition, le troisième ligne améliore ses temps et rattrape petit à petit la quinzaine d'heures de retard qu'il a accumulées face à ses adversaires. Il impressionne par sa volonté de fer, finissant notamment une épreuve à pied, portant sa voiturette (dont la batterie était à plat) sur le dos. Une épreuve spécifique pour les voiturettes de golf ? Le rêve d'Andy Powell prend fin lors de l'ultime étape lorsque, à quelques kilomètres de l'arrivée, il est arrêté sur l'autoroute. « Les flics m'ont demandé de me mettre sur la bande d'arrêt d'urgence et ont procédé à un contrôle de mon taux d'alcoolémie. Il était légèrement positif (NDLR : 3,6 grammes) et j'ai été disqualifié de la course.» Une histoire qui n'est pas sans rappeler la disqualification idiote quelques jours plus tôt d'un concurrent qui n'avait pas son gilet jaune dans son coffre. « Je suis bien évidemment déçu mais j'ai le sentiment du devoir accompli et surtout, d'avoir été au bout de moi-même ». On peut en effet rappeler que lors de sa première participation, Califano avait dû lui aussi abandonner avant de progresser l'année suivante en terminant dernier. « L'année prochaine, je reviendrai, toujours au volant de ma fidèle voiturette de golf et je ferai tout pour accrocher une place honorable. Et j'espère qu'un jour, à la manière de l'épreuve moto ou camion, les voiturettes de golf auront droit à une épreuve spécifique. Bon, je dois vous laisser, je dois déposer Mike Phillips au McDo », conclut-il, philosophe, avant de tracer sa route. Un tracé du Rallye Dakar spécifique aux voiturettes de golf ? L'idée peut faire sourire mais Andy Powell a fait des émules et touché les organisateurs par son investissement. viagra online canadian pharmacy Lorsque nous les avons interrogés sur la question, ils se sont contentés de nous confier « qu'il n'y avait pas de suggestions bêtes et que la question méritait d'être étudiée. Et puis il faut reconnaître que ce mode de locomotion est beaucoup plus sûr pour les populations locales». Une réponse qui ravira sans doute Andy Powell, et qui pourrait donner des idées à Nicolas Mas, qui ne cache aujourd'hui plus sa volonté de participer au rallye Dakar en bus. Alors qu'avant sa cheap pharmacy délocalisation en Amérique du Sud certains annonçaient la mort de l'évènement, l'audace des organisateurs et des concurrents ne serait-elle pas en train de lui donner une seconde jeunesse ? Par Paul Impseste de Jobarderie, envoyé spécial en Sousse America. zp8497586rq zp8497586rq