Menu du week end du 19, 20 et 21 octobre.par La Boucherie 19 October 2012 7 La Boucherie Ovalie ne reculant devant aucun sacrifice pour contenter ses lecteurs assis du, Man’s vous mijote toutes les semai buy cheap viagra nes une rubrique pour savoir en un coup d’œil quelles seront les réjouissances ovales de votre prochain week-end. Le menu de la semaine dernière était un galop d’essai, une sorte de match de reprise, de ceux qui vous laissent, au retour de vacances bien arrosées, le souffle coupé dès la 1ère action, entachés d’imperfections, de problèmes de réglages, de maladresses de début de saison. Au théâtre, et parfois aussi au rugby, on parle de générale, ce qui explique les quelques fautes de Français ou d’orthographe relevés par des lecteurs pointilleux habitués à la haute qualité syntaxique d’Uvale Masqué. Néamnoins, ma plus grosse erreur, j’avais annoncé le match de Biarritz le dimanche au lieu du samedi, a permis aux supporters biarrots de passer à côté de l’humiliation des leurs par les rosbifs bariolaids. Ne me remerciez pas. Le hors d’oeuvre : Vendredi Castres – Northampton (C+Sport – 21h00) Sympa d’avoir mis ce match le vendredi soir, nous permettant ainsi de prolonger l’apéro du TGIF sans avoir de remords. J’avais prédit une 1ère sortie difficile pour le CO à Belfast, j’étais en dessous de la réalité. Espérons que l’air d’Ernest Wallon inspirera les Castrais contre l’équipe des frères Pisi, qui démontrent une belle culture de ce jeu. Pisi culture. C’est cadeau. Le plat de Résistance : Samedi Trévise – Toulouse (C+ – 14h30) Ah! Trévise… A une époque c’était l’exil doré des rugbymen en pré-retraite ou bannis, comme la Chine pour Anelka, ou Bayonne pour Rokocoko. Au début des années 90, à l’heure où l’Italie s’éveillait au rugby, le sponsoring étonnant, au pays du foot roi, de Luciano ‘Mah, vous me reconnaissez?’ Benetton permit à ce club d’avant-garde de faire venir quelques vedettes internationales, dont deux Toulousains en pleine gloire : Pierre Villepreux, comme entraîneur, et surtout Thierry Maset, 3ème plaqueur-gratteur infatigable venu chercher en Italie une reconnaissance internationale avec la Squadra de bain, puisque l’équipe de France le boudait et qu’il s’était prévalu d’ancêtres italiens. Malheureusement le niveau des Fratelli d’Italia de l’époque était bien trop faible pour permettre à ce baroudeur de briller. Oui, en fait, c’était le même niveau qu’aujourd’hui. Thierry Maset dans son état normal : la tête en sang Tout cela ne nous renseigne pas trop sur ce match piège pour l’empire capitolistique, mais un peu de nostalgie permet de meubler. Saracens – Racin Métro 92 (F2 – 16h30) La semaine dernière j’avais tout prédit (si, si, relisez!) : la défaite de Castres, les branlées de Biarritz et Montpellier, … sauf la victoire du Racing, pourtant étonnante au vu de leurs 20 premières minutes pitoyables contre le Munster. Dont acte. Là je récidive, et j’envisage une rouste majuscule pour les ciel et blancs, les Saracens se présentant gonflés à bloc après leur victoire 45 à rien à Edimbourg. A noter que, reprenant à leur compte une inspiration désastreuse (c’était rare) de Max Guazzini, les Saracens ont délocalisé ce match au stade Roi Baudouin de Bruxelles. Biarritz – Zèbre (Sport+ – 19h) L’occasion de ressortir le bon vieil adage briviste : “c’est pas parce que vous mettrez un maillot rayé à un âne que ça en fera un Zèbre”. Normalement la réception de la franchise italienne devrait permettre aux Biarrots de sortir d’une spirale négative de 5 matchs sans victoire. Normalement. Mais attention! Les Zèbres ne se sont inclinés que de peu à domicile face aux Connacht les barbants, et les Biarrots font un début de saison à la Baumgartner, après être montés très haut, ils réalisent une descente vertigineuse. Vivement le le retour de Saint-Yach! Exeter – Montferrand (Sport+ – 23h15) Un match qui sur le papier ne devrait pas trop nous exeter. On sait même pas où sait, Exeter. Un rapide coup d’oeil sur Wikipédia nous apprend que c’est une ville du Devon, au sud-ouest de l’Angleterre, presque en face du Cotentin. 115.000 habitants, une cathédrale et un port, tout un tas de botanistes et de peintres dont on se fout y sont nés. Mais c’est surtout la ville d’origine de Chris Martin, le génial leader de Coldplay, et là c’est trop la classe. Y’en a qui disent qu’il vit avec une lesbienne bavarde, mais en fait c’est Gouinette Parletrop. Sinon Exeter est dans le ventre mou du championnat anglais, 6ème avec 3 victoires et 3 défaites et a perdu 9-6 au Leinster, ce qui n’est pas rien. On sent que ça doit être une équipe de bons pères de famille, sans écarts, sans folies, une équipe bien sage, du style à y faire que le samedi soir, et encore en missionnaire… Je ne connais aucun joueur de l’effectif, et leur nom ne donne même pas envie de faire un jeu de mots, c’est dire si cette équipe doit être triste. Le Dessert : Dimanche Cardiff – Toulon (Sport + – 13h40) Là on va savoir. Fini la rigolade pour Toulon, qui depuis quelques semaines devient le chouchou des médias en enchaînant les succès bonifiés contre des sous-fifres, Biarritz à Aguilera, ou la B de Montpellier dans l’antre noir de Mayol, n’étaient que des sparring-partners complaisants. Là c’est du lourd, du costaud, de l’épais. 80% de l’équipe de Galles dans un Millénium en délire, acculés depuis leur défaite initiale d’un petit point à Sale, emmenés par Sam le capitaine de soirée qui s’est rafistolé lui-même ses phalanges disloqués, ça va envoyer du bois. C’est là qu’on se rend compte que Montpellier a bien fait de décider de ne pas jouer la HCup cette année, cette poule 6 est beaucoup trop relevée pour eux. Montpellier – Sale (F2 – 16h) On peut s’interroger sur le choix de France 2 de retransmettre ce match, si ce n’est pour permettre à Matthieu Lartot de faire des vannes sur Tulou ou Tulachète, Cueto ou tard, l’arrière de Sale est le Miller, ou 50 nuances de Gray. Là je ne vous donne qu’un aperçu, j’ai bien peur que Lartot fasse encore pire… Ceci dit à la Boucherie on préfère la couenne tardive au lard tôt. Bonne digestion.