Derby francilien : 7 bonnes raisons de supporter le Racingpar Capitaine 02 December 2011 7 Qu’est-ce que vous faîtes les gars ?! Des passes ?! Mais vous êtes malades ! Par Capitaine, Quand on a vu le derby basque, on attend le prochain. Mais le prochain derby en réalité c’est Racing Metro 92 – Stade Français. Alors on perd de notre impatience et de notre enthousiasme. Surtout que Paris, y a que les Parisiens qui aiment ça, alors comment choisir son camp dans ce derby francilien ? Ovale Masqué vous explique pourquoi choisir le Stade Français dans son billet. Capitaine, lui, qui préfère s’opposer à son chef, choisit par défaut le Racing. Mais il a compris qu’il y avait d’autres bonnes raisons pour supporter le club des Haut-de-seine, parce que le Racing c’est tout ça : Le Racing, c’est une histoire « Depuis 1882 », le slogan qui a perduré depuis, qui aura vu le nom « Racing Club de France » se transformer en « Racing Metro 92 ». Je ne ferais pas le détail ici car l’histoire est longue puisqu’elle a commencé en 1882 comme l’indique si bien le slogan. Mais ce qu’il faut savoir c’est que c’est un des clubs français « mythiques » qui possède 5 Brennus et qui aura vu défiler les plus grands comme Rives ou Mesnel. Et l’on doit aussi ajouter à son histoire, l’anecdote sur la création de la marque de prêt-à-porter « Eden Park » : alors que l’on célèbre le bicentenaire de la Révolution Française, les Franciliens arborent un nœud papillon rose et un short révolutionnaire. Plusieurs joueurs décident de s’en inspirer pour créer la marque. Avec un hommage au célèbre stade néo-zélandais pour le nom. Le Racing, c’est classe, c’est chic : Parce que les Hauts-de-Seine, c’est un des seuls endroits encore propre et respectable de la région Parisienne déjà. Ensuite on y rencontre que des gens bien habillés, bien coiffés et qui parlent un français correct avec autant de mots qu’en compte le petit Larousse, pas illustré, on aime lire dans les Hauts-de-seine. En plus de ça, on fait toujours tout bien au Racing-Metro. Un site internet digne d’une attraction du futuroscope, un futur stade digne du futuroscope où même les sièges seront sortis d’une galerie d’art contemporain et des sponsors qui inspirent le chic fric : Natixis, Dove ou encore Veolia. Tout ça c’est sans parler de l’allure d’un supporteur du RM92, bien au-dessus du punk-électro-fashion du Stade Français, elle est propre, bien taillée et sans excentricité. Vous pourrez vous balader allègrement partout où vous le souhaiterez sans percevoir les regards narquois et moqueurs des passants, au contraire, vous inspirerez le style et l’élégance. Bien évidemment, la garde robe « ciel et blanc » n’est pas offerte, ça évite de vous retrouver avec le même polo que le plouc de province ! Le Racing, c’est intergalactique L’effectif est parsemé de stars des quatre coins du monde, ainsi, vous serez ravi de retrouver vos joueurs préférés à n’importe quel match du racing. On peut citer Lo Cicero pour la première ligne, ce pilier représente ce que toute femme peut espérer d’un homme, charmant, gentil, le sourire enjôleur et la classe italienne dans tout ce qu’il fait, what else ? Le reste je ne fais que passer en revue rapidement car tout le monde connait les Nallet, Qovu, Steyn ou encore Bergamasco. Un éventail d’excellents joueurs qui auront à cœur de vous faire aimer le rugby ! Le Racing, c’est un staff Il faut faire les choses bien alors on prend un président, Jacky Lorenzetti, cruel et sanguinaire avec ses concurrents présidents, qui s’exprime par dénigrement des autres et hyperbolationnement du Racing. Ajoutez à ça son côté beauf qui refoule son homosexualité en lançant des petits commentaires sur ses collègues du Stade Français et leur calendrier très particulier. Ensuite on prend un coach qui rigole jamais, comme à Toulouse, j’ai nommé Pierre Berbizier. Cet homme n’a pas eu ne serait-ce qu’un rictus depuis qu’il a recruté Benjamin Fall. Ensuite, on aime l’esprit famille pour rappeler les bonnes valeurs du rugby alors on met son frère, Philippe, dont on ne parle jamais, en charge des avants. De toute façon avec le QI moyen du pack, ils ne savent pas faire grand chose d’autre qu’aller péter au ras, techniquement ça facilite les choix de jeu. Ensuite, derrière, il faut quelqu’un de créatif pour gérer le beau monde : Hernandez, Steyn, Bobo… Alors quand ils ont vu la coupe de cheveux de Simon Mannix ils n’ont pas hésité. Sans même penser une seule seconde que son nom évoquait plus une marque de préservatif qu’un technicien rugbystique. Ils s’en sont rendus compte il y a peu et ont alors pris l’homme qui a révolutionné le jeu au pied du XV de France : Gonzalo Qesada. La classe ! C’est Racing. Le Racing, c’est un objectif Avec son recrutement en or bling-bing, le club francilien affiche des objectifs clairs : le Brennus mais sans délaisser l’Europe. Évidemment la chose n’est pas aisée et il faudra vaincre les ogres du rugby actuel avant d’espérer un titre. Mais rien d’impossible à qui de droit fait une tentative ! Quoi de mieux que de soutenir un club qui tente de dominer le monde tous les soirs ? Je vous laisse le choix pour désigner Minus et Cortex parmi le staff. Évidemment la tâche n’est pas aisée mais « Sans ambition il n’y a pas de talent » et au moins, le club n’a pas comme objectif le simple maintien, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Clin d’oeil à Lulu Harinordoquy, si tu nous lis. Moi, je vais avoir des problèmes. Le Racing, c’est attendrissant : Ce club a une particularité, il regroupe à lui seul : un messie dans le coma, un espoir déchu, une victime de l’arbitrage et une ombre. Dans le rôle du Messie dans le coma, on trouve Juan Martin Hernandez, surnommé « El Mago » par le passé, il porte désormais le nom d’ «El Roto », inexistant ou presque depuis son arrivée au club, il enchaîne les blessures. L’espoir déchu est incarné par Benjamin Fall, après avoir été le plus gros transfert français, le club s’est rendu compte que son prix comme sa résistance étaient ceux d’un vase Ming. L’arnaque totale aux dépends de l’intéressé qui ne perd pas bon espoir de pouvoir un jour faire une demi-saison entière. En victime toute trouvée pour l’arbitrage, Sébastien Chabal se positionne comme un joueur de choix . Après avoir critiqué dans la presse puis dans son livre l’arbitrage national comme européen, le Francilien s’est vu tour à tour prendre suspension, amende et TIG. Alors que le monde du rugby était heureux d’accueillir le point de vue d’un joueur pour évoluer, ils ont préféré le condamner. Il se retrouve maintenant à devoir arbitrer des matchs plus pourris que les siens pour des ados. Enfin, l’Ombre, Nicolas Durand, le seul bon demi de mêlée qu’on n’aura jamais trop vu sous les couleurs bleues, celui qui aura toujours été le 4ème choix malgré ses bonnes performances, celui qui aura vu les autres se succéder derrière le pack tricolores, les vieux, puis les jeunes, sans accéder vraiment au poste. Ça vous donne pas envie de pleurer, de les serrer dans vos bras et de supporter leur équipe avec eux sur le bord du terrain ? Le Racing, c’est aussi boucher : Vous pensez que tout est blanc comme neige, qu’il n’y pas de tâche et que c’est à peine si les racingmen font des fautes ? Et bien non, en plus de faire des fautes, ils découpent de la viande ! Je citerais dans l’ordre des positions : Benjamin Sa, une révélation d’engagement physique, un phénomène musclé qui aime le contact. Un autre Benjamin, Noirot, élevé à la bourguignonne, nourrit par le BO, il est dans la force de l’âge pour montrer comment ça se joue le rugby en province. Qovu, Ghezal, Dellape ou Van der Merwe sont des purs deuxièmes lignes, le ruck et le pick-and-go, ils aiment ça. Leo’o ou encore Cronje, ces hommes peuvent vous dire qu’ils ne mangent que de la chair crue que vous les croirez sur parole. Derrière je ne ferais que les citer les Steyn, Vulivuli, Bobo et compagnie… sans oublier Fabrice Estebanez, l’homme le plus violent du XV de France. Une équipe à fort potentiel sur le papier !