Les questions des lecteurs #2
par La Boucherie

  • 04 November 2014
  • 4

 
Par la rédaction de la Boucherie Ovalie,
(essayez d’imaginer des gars bien habillés dans une salle de conférence, pas 5 chômeurs en slip derrière leus ordinateurs),
 

Dans le but de partager notre ignorance, nous avions fait une séance de questions/réponses il y a déjà quelques temps. Mais depuis PSA a eu le temps de convoquer 32 nouveaux joueurs, Benjamin Fall de se blesser 3 fois et Jean-Marc Doussain de sortir un ballon. Voici donc une deuxième session, en espérant que vous en sortirez moins cons.

 

Flavio Boffelli : David Marty peut-il comme Imanol espérer un retour en équipe de France ?

La Loi de Murphy nous dit : “Tout ce qui peut mal tourner va mal tourner”.
Donc, le retour de David Marty en équipe de France dans les années qui viennent est quasi-certain.

 

François Delautre : Les Anglais sont-ils une émanation du Diable ?

Au stade où nous en sommes, il faut plutôt se demander si le Diable ne serait pas une émanation des Anglais.

 

Pauline Gdn : Est-ce que l’incroyable fiancé de TF1 est un rédacteur de la Boucherie ?

Vu qu’il a réussi à se faire payer, non, il est bien trop intelligent pour la Boucherie.

 

Florian Gauthier Falcon : Est-ce que Berbizier en tant que commentateur est plus efficace qu’une demi-douzaine de somnifères pour une sieste de 72h ?

Tu préfères qu’il redevienne entraîneur ? Sinon pour répondre à ta question : oui. En tout cas d’après l’expérience que nous avons menée. La preuve, la personne sous somnifères s’est réveillée 72h après alors que celle qui écoutait Berbizier dort encore. Tiens, il va peut-être falloir qu’on aille vérifier si elle est toujours vivante d’ailleurs.
 

Pierre Lavent : Pouvez-vous m’éclaircir sur le rôle de Romain Teulet dans le staff de l’équipe de France ?

Romain Teulet a plusieurs fonctions au sein du staff de l’équipe de France :

  • Rappeler à tout le monde qu’il y a un staff en équipe de France.
  • Faire office de ballon quand il est sur le bord du terrain et qu’un joueur veut vite jouer une touche.
  • Rappeler aux joueurs combien ils possèdent de clés.
  • Faire office de décoration en l’accrochant au rétroviseur du bus du XV de France.

 

Hugo Caquet : Est-il vrai que la prochaine comédie musicale de Kamel Ouali intégrera Papé, Botha, Picamoles et Bastareaud ?

Non. Par contre la Boucherie planifie toujours d’adapter la vie de Marc Lièvremont en comédie musicale. On devrait lancer un kickstarter prochainement sur le sujet.

 

Myriam Neme Peyron : Vous pensez que si je paye Maxime Médard en McDo il voudra bien venir dans mon club ?

Bien sûr. Mais attention, Maxime est vigilant maintenant. Il ne prend que des Big Mac sans gluten.

 

Damien Leroux : Ovale Masqué changera-t-il de collants cette année ?

Tout dépend si Florian Fritz réussit un drop cette saison.

 

Maud Medves : Et si… la Boucherie Ovalie n’avait pas été inventée ?

On pourrait faire autre chose de nos journées que répondre à vos questions à la con.

 

Ghislain de Bouts : Qui est le vrai CATALAN ?

“Le Catalan est un loup pour l’Homme”. Plaute. Ou Rabelais. Ou Jean-Pierre Perez, je sais plus.

 

François Delautre : Vu la qualité du jeu bordelais, doit-on s’inquiéter d’un éventuel gène clermontois de la loose chez eux ?

Puisque l’UBB a construit son recrutement essentiellement sur des joueurs de l’USAP, la désillusion devrait arriver bien avant la finale.

 

Jordan Guihal : Pourquoi Scott Lavalla ?

Parce que s’il ne l’avalait pas, il aurait fini par s’étouffer voyons.
 

Yann Peitavi : Est-ce que c’est en forgeant qu’on devient Didier Faugeron ?

Ta tentative navrante de faire de l’humour en mêlant un proverbe populaire et un entraîneur inconnu mérite qu’on s’y attarde. Ne serait-ce que pour livrer ton identité en pâture à tes amis qui ne manqueront pas de se détourner illico d’une influence que l’on qualifiera pudiquement de désastreuse. Donc si vous connaissez Yann Peitavi, n’hésitez pas à le rejeter loin de vous afin qu’il termine sa triste existence, seul, ignoré de tous, en réfléchissant à ce terrible jour de Novembre 2014, lorsque la Boucherie a ruiné sa vie. Même si ce n’était que justice.
 

Kévin Jorrion : C’est quoi les évolutions de carrière de porteur d’eau en Top14 ? Chef porteur d’eau ?

Une carrière de joueur professionnel se construit sur la durée. Elle se compose de choix difficiles (remplaçant en Top14 ou free-fighter en ProD2), de hasards providentiels (un contrat de joker médical au RCT peut mener en équipe de France) et de séances de musculation (c’est la base). Les porteurs d’eau professionnels ne dérogent pas à la règle. Pour un Pierre-Gilles Lakafia, orgueil de la profession, combien d’anonymes végètent dans la tristesse et le désespoir du championnat espoir ?

Pour les plus capables d’entre eux (et les mieux intégrés dans leur club), la possibilité de passer porteur de Ricard peut toutefois constituer un objectif de carrière. La double casquette porteur d’eau-porteur de Ricard en fait des compagnons très appréciés de leurs coéquipiers et leur permet de prolonger contrat sur contrat.

 

Nicolas Didelot : Pensez-vous que l’AS Fontenay aux Roses rugby pourra un jour briller en bouclier européen ?

Tu as déjà posé cette question l’an dernier et nous n’y avions déjà pas répondu. Dans le souci d’une profonde cohérence de la ligne éditoriale de la Boucherie Ovalie à travers les âges, il en sera fait de même aujourd’hui.
Sportivement.

 

Kévin Jorrion : Comment on relève une mêlée ?

Avec amour, tendresse et enthousiasme. Sans oublier l’ingrédient essentiel d’un bon relevage de mêlée : le soutien des copains qui passe par une excellente communication préalable.

 

Barthélémy Brunaud : Pourquoi vous avez arrêté de faire du journalisme total ?

Parce que c’est totalement cons.
On préfère laisser ça aux grands reporters de Rugbyrama et du Rugbynistère (entre deux articles de pubs).

 

Emmanuel Lesavourey : Pourquoi vous n’écrivez jamais (où très rarement) des articles sur la premiership et le pro 12 ?

Parce qu’on écrit déjà si peu sur le rugby français de nos terroirs qui fleure si bon les valeurs, ce n’est pas pour s’intéresser au rugby des étrangers qui sont déjà bien trop nombreux dans nos campagnes, à égorger nos fils et nos compagnes.

 

Fabien Pagès : Pourquoi Mermoz ?

Parce que Blériot prêtait bien trop le flanc à un certain nombre de jeu de mots douteux.

 

Pierre Neirynck : Pourquoi votre site est-il aussi fragile que Benjamin Fall ?

Probablement car il a coûté aussi cher.
 

Jean Baptiste Cayro : J’vais poser la meme question que l’an dernier car je n’ai pas eu de réponse acceptable. Est ce que Jules Plisson linge ?

Nous ne répondrons pas. Afin de voir si tu recommences l’an prochain, jusqu’à ce que ta mère te claque de honte.
 

Jean-baptiste Long : Est ce que l’ardeur, le tempérament et la vaillance sont des synonymes ordinaires contribuant à la sacralisation du rudoyant ?

Manifestement oui, mais dans les faits pas tant que ça.
 

Florian Brisé : C’est une bonne situation stagiaire ?

Il a souhaité qu’on réponde à sa place : Oui, c’est une opportunité formidable.

 

Yann Peitavi : Tu l’as vu ?

Quoi ?
 

Maxime Montay : Est-ce que 230 en développé-couché est plus important que le brennus ?

Tu n’y mets même plus de majuscule, rends-toi à l’évidence. Sinon, d’après toi pour niquer sur la plage vaut mieux venir avec des muscles ou un bouclier ?
 

Hugo Caquet : Pourquoi est-ce que les piliers néo-zélandais sont plus techniques balle en main que nos charnières ?

C’est génétique. Ils sont tous un peu noirs, et comme dirait Pierre Villepreux ce sont des créatures fort habiles, habituées à saisir des noix de cocos à pleine main.
 

 

Venk Man : Le fail du lancement du satellite Galileo nous empêchera-t-il définitivement de savoir où est Castres ?

Effectivement, on peut envoyer un satellite. Ou juste y construire une route.
 

François Delautre : Je soutiens Brive, est-ce grave ? Puis-je me moquer des clubs incapable de gagner la coupe d’Europe, la vraie ?

Est-ce qu’on se moque des équipes incapables de battre un club italien à domicile ?

 

Merci pour vos questions, rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle session. Si on a rien d’autre à foutre.