Le Rade'Labo analyse ASM-RCT
par Pilou

  • 13 November 2012
  • 20

Par Pilou et Jonny Willkillsoon,

ASM-RCT. L’Association Sportive Montferrandaise contre le Rugby Club Toulonnais. Le Bien contre le Mal. La Monde de Narnia contre la Corée du Nord. L

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’abée Pierre contre Émile Louis. Obama contre Romney. Obi Wan contre Dark Vador. Titi contre Grosminet.

Nous sommes le samedi 10 novembre 2012, il est 15h et il fait beau en Auvergne. Mais la supercherie ne fait que commencer. Les valeureux guerriers de Gergovie restent sur 49 batailles remportés à la suite dans leur antre. Une de plus et ça fait 50. Une de plus et ça fera un titre super accrocheur dans L’Équipe et Rugbyrama. Quand on est sur une telle série, rien ne doit pouvoir ébranler la confiance accumulée par les 49 succès précédents. Rien ? Rien, excepté la venue de l’Étoile Noire (et Rouge) des Mercenaires de la Rade. Ça parle fort, ça marche sur la gueule des adversaires et ça gagne à la fin (sauf quand ils décident de perdre avant). Autant de raisons de penser que les gentils Clermontois n’ont jamais été aussi éloignés d’une victoire avant le début du match. D’autant plus diminués par l’absence de six internationaux. D’autant plus en titularisant Julien Bardy. Seule la présence de David Skrela sur le banc, montre une réelle volonté des Clermontois de ne pas se faire Hara Kiri tout de suite.

En face, l’Étoile Noire est privée de 5 mercenaires dans ce week-end de doublons, mais on s’en fout car ils n’ont pas réellement été formés à Toulon et qu’ils ont plus d’argents pour les remplacer. Nous étions le samedi 10 novembre 2012 vers 15h et la main de l’arbitre lentement vers le ciel s’est levé. La suite ?

C’est de là que vient donc la fameuse confiance auvergnate


Le fil du match :

La suite commence par une relance clermontoise depuis ses 22 mètres. Ça joue à la main, comme ce que font les Toulonnais depuis quelques semaines, qui eux-mêmes réalisent ce que produisaient les Clermontois ces dernières années quand ils décidaient de perdre chaque année en finale. Bref une stratégie d’échec programmé. Quelques passes plus loin, une croisée entre Bardy et Sivivatu, une percée sur 50 mètres, une passe de quaterback en avant de 5 mètres pour Byrne et on arrive rapidement devant la ligne toulonnaise. Remise intérieure pour Sivivatu qui a du mal à contrôler la gonfle et se fait bâcher par Masoe. Dégagement en catastrophe, récupération clermontoise, drop de James. 3-0 après 50 secondes. Bienvenue au Michelin.

Puis le travail de destruction de Julien Bardy va commencer. On ne sait pas vraiment dans quelle équipe il joue. Tape sur la gueule des uns, concède des pénalités aux autres. On n’a pas vue quelqu’un distribuer autant de pains depuis Jean-Pierre Perez. L’enquête menée sur ce match parle de syndrome de Stockholm, on éprouve un sentiment de culpabilité envers notre agresseur et on aime ça. Le RCT mène 6 à 3. Mais les ravisseurs ne sont pas ceux qu’on croit, et au milieu de ces cartouches, tampons et autre plaquages sol-air, les Auvergnats kidnappent la gonfle. Les négociations vont bon train jusqu’au moment de sa libération. Chaume laisse s’envoler l’otage, ça tire à vue mais Nalaga se saisit de l’offrande et s’en va inscrire l’essai le plus vilain de sa carrière. Essai qui vaudra malgré tout 5 points. Comme quoi, ça ne coûte pas moins cher de ne pas faire de passes.

Toulon revient à un point après une nouvelle pénalité de Wilko. Vexé, Nalaga décide de tuer un enfant sur son aile. Le Fidjien n’ayant toujours pas appris les rudiments du crochet, effectuera la technique du « tout droit » sur Vincent Martin qui tentera pour l’occasion une représentation unique du plaquage du visage. Il y laissera sa pommette et un peu d’amour propre. Avant la pause, Brocky rajoute une pénalité et l’ASM vire en tête 13 à 9.

A la reprise, Wilko manque le coche mais pas l’ASM. Sur une mêlée fermée dans les 22, Radosavljevic écarte dans le côté ouvert. Après une série de passes, King s’infiltre sous les jupes de la reine, entre Bastareaud et Giteau, (#airplaquage2012). Le centre néo-zélandais accélère pour aller aplatir dans l’en-but. 18-9.
Nous sommes proches du suicide collectif à ce moment du match. Deux essais à quedalle, ça commence à faire lourd, mais en moins de dix minutes, Wilkinson recollera au score grâce à deux pénalités.
18-15 et scandale en Auvergne, l’arbitre siffle des pénalités DES DEUX CÔTÉS. Quoi le putain ?! Pis, à la73ème minute, double peine contre les Clermontois, avec une pénalité assortie d’un carton jaune contre Aurélien Rougerie, coupable d’avoir empêché la libération de balle toulonnaise. Le problème, c’est qu’il n’y a ni faute, ni carton jaune à donner…à Rougerie. Par contre Julien Bardy qui suce des cailloux du mauvais côté du ruck aurait mérité de prendre la place de son capitaine. Et puis ça aurait récompensé l’ensemble de son match. Wilkinson remet les deux équipes à égalité.

L’arbitre, à fond dans son rôle…

Deux minutes avant la fin du match, JVN ne trouve rien de mieux que de tenter un plaquage seulement homologué en Ultimate Free Fight à 35m de ses poteaux. James réussit sa première pénalité de la victoire. Sur le renvoi, les Mercenaires récupèrent l’ovale, enchaînent dans l’axe. Il y a des joueurs un peu partout au sol mais il y a surtout le Dieu Wilko en face des perches pour le drop de l’égalisation de la folie de la mort qui tue. Rideau ? Non, on est à 21-21. Coup d’envoi sur la sirène. Le ballon est mal réceptionné, Giteau plonge pour se saisir du ballon mais le balance en touche comme on éconduit une maitresse un soir de déroute sexuelle. Pénalité, coup de grâce made in James. Au revoir.

Brock James va bien…

A ce moment-là, l’allégresse d’un match nul laisse place au désarroi d’une défaite obtenue par une pénalité de raccroc, sifflée deux minutes après la fin du match et qui permet de remettre un peu de feu entre ces deux équipes. Mais il nous est difficile de crier au vol. Que dire d’une équipe qui a marqué deux essais, joué, fait des passes (c’est si rare désormais) et qui gagne en finissant à 14 ? Rien, si ce n’est bravo pour ce beau match de rugby, car pour cela il faut bien deux équipes, et rendez-vous en demi finale (ou en finale). Amen.
« Vous reprendrez bien une petite sodomie arbitrale ? »

Un retour en bus compliqué…

Au même moment, notre collègue Pastigo, dans la taupinière qui lui sert d’abri, heureux comme un prêtre venant de tripoter son enfant de chœur favori, célèbre ce triomphe en allant vaillamment tagguer le bus du RCT. Nous te saluons donc très chaleureusement en espérant que tu ne t’étouffes pas trop en mangeant l’espèce de brouet infâme, à base de terre, de paille et de lait de vache, qui te sert de nourriture quotidienne pour mieux te retrouver au match retour.

Nous adressons également un solide au revoir à la frange de supporters auvergnat qui siffla pendant 80 minutes notre buteur et qui demanda régulièrement à l’arbitre d’aller essayer certaines pratiques sexuelles anales. Ils doivent sans doute faire parti du même clan que la ou les personnes qui ont crevé deux pneus du véhicule personnel d’un des membres du Rade’Labo (immatriculé dans le Var), venu avec femme et enfants au Michelin.
En espérant ne vous recroiser nulle part.

Nous éviterons donc de faire le même amalgame dont certains supporters toulonnais sont victimes (Toulon = tous des voyoux) avec l’ASM et son autoproclamé meilleur public de France ©, qui, quand il veut, sait se comporter comme de vulgaires Toulonnais. Et ce n’est pas un compliment dans ce cas là.

Au passage, si vous et votre équipe êtes maintenant détenteur d’un fameux record en carton pate, 50 vols victoires à domiciles, n’oubliez pas que vous êtes également les possesseurs d’un autre record :

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La bise et rendez-vous au match retour :

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