Le XV « tout pourri » du Tournoi des VI Nations 2012
par La Boucherie

  • 25 March 2012
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Julian Soo…Baad nous présente le XV qui aurait mieux fait de se blesser ou de perdre leur passeport plutôt que de jouer ce tournoi. Si vous n’êtes d’accord avec ses choix, n’hésitez pas à l’insulter, il est anglais en plus.

1. Cian Healy
L’archétype du pilier moderne, coureur, endurant et adroit. Alors c’est bien de représenter l’avenir du poste, mais on a constaté lors du match entre les Rouquins et les Connards que se faire démolir à l’ancienne (par l’anglais Cole) peut encore vous coûter un match. Assez discret le reste du tournoi.

2. Dimitri Szarzewski
Ce devait être son heure de gloire, enfin, la passation de pouvoir, lui l’éternel n°2… en fait, ce fut une bérézina absolue du début à la fin. Lancers foireux, air placages, mauvais choix, pertes de balle au contact… Dimitri a bu le calice jusqu’à la lie (le désaveu du dernier match, sous couvert de « dernière sortie » pour Servat). On en vient même à vouloir réessayer Guirado, c’est dire !!!

3. Geoff Cross
Il faut bien un écossais dans cette première ligne, tant ils ont été martyrisés tout au long du tournoi. Envoyer du jeu à tout va, c’est bien, ça a de la gueule mais, on l’a vu à la dernière Coupe du Monde avec les Aussies, tu ne peux pas gagner avec une mêlée en carton. Le mec qui a inventé le « No scrum, no win » ne devait pas être si débile que ça finalement…

4. Quintin Geldenhuys
Rien que pour son nom, qui me fait bien marrer au milieu des Castrogiovanni ou Lo Cicero. A part ça, pas grand-chose à dire, c’est ça le souci.

5. Donncha O’Callaghan
L’homme qui restera à jamais dans l’ombre du grand Paulo Quenelle… On l’a vu dans ce tournoi, la seconde latte irlandaise ne pèse pas autant sur le match quand le grand chauve n’est pas là. C’est assez injuste, car Don’t Tcha ! est plutôt très bon mais voilà quoi…Une sorte de Yannick Nyanga irlandais en fait.

« Attention Paulo ! Jules César aurait du se méfier de Brutus… »

6. John Barclay
Il a eu bien du mal à faire oublier Strokosch et puis de toute façon, tous les n°6 du Tournoi ayant été assez monstrueux, je mets l’écossais, bon dernier.

7. Sam Warburton
Eh ben ouais ! J’assume. Il n’a joué qu’un peu plus de deux matches (dont un seul très bon contre les anglais) et a encore réussi à s’éclipser face aux français (à peine 80 minutes en trois matches, dixit Mathieu Lartot en se flagellant). Le jour du sacre, ça fait moche…

La jeunesse et la fougue du Jamel Comedy Club enfin récompensées…

8. Imanol Harinordoquy
Hormis son match contre l’Angleterre (une habitude bien biarrote), Imalol a été peu en vue. En même temps, Monsieur n’allait quand même pas se tuer à la tâche contre de si insignifiantes nations que sont l’Italie, l’Ecosse ou l’Ile aux Rouquins. Mention spéciale à son superbe “Laisse Pica, j’y vais seul !!!”, du grand melon comme on l’aime.

9. Fabio Semenzato
J’ai failli mettre le trio français Parra/Dupuy/Yachvili, mais le Fabio c’est quand même quelque chose. Une gueule de con, une coiffure improbable, lent dans le jeu, faible aux pieds, des passes moisies et des mauvais choix à la pelle (le dernier essai de l’irlandais Trimble en est la parfaite illustration). Une sorte de mix improbable du pire de nos 3 demis de mêlée (je vous laisse décider lequel a la gueule de con, pour la coiffure improbable il n’y a pas débat…).

10. François Trinh Duc / Lionel Beauxis
Après une petite mise en jambe (Italie, Ecosse), T-Duck était attendu au tournant contre l’Irlande. Résultat : catastrophique !!! Incapacité à varier le jeu devant la défense inversée irlandaise, coups de pied d’adolescent asthmatique… François terminera le Tournoi au poste de 4ème arrière. Devant le pression médiatique, PSA décide alors de lancer Yoyo et son kick de mammouth contre nos amis anglais. Résultat : catastrophique !!! Jeux au pied mal dosés, passes dans le vide, défense gruyère, animation du jeu à faire passer le dramatique Burton pour Dan Carter. Même les drops, qui sont en fait les seules raisons de ses titularisations, il les a ratés… Ce Tournoi 2012 laisse le poste d’ouvreur du XV de France dans un état effroyable, un véritable champ de ruine…

« Je vous jure, à l’entrain’, je les passe tous… »

11. Chris Ashton
J’ai failli mettre George North, mais j’ai eu peur de m’attirer les foudres du duo Lartot/Galthié. Ashton donc, parce simplement inexistant. En fait, je n’ai même pas envie de développer les raisons de sa présence, sa tête de con absolue suffit. Et puis grâce à lui, j’éprouve énormément de sympathie pour Manu Tuilagi.

12. Sean Lamont
Il représente à lui seul l’impuissance des 3/4 écossais. Que ce soi à l’aile ou au centre, c’est bien simple, hormis celui de sa douche, Sean Lamont ne franchit jamais un rideau. En fait, franchir les défenses, c’est le boulot de Gray et Denton non ? En revanche, il se fait souvent déborder en défense et reste épouvantable sous les chandelles (voir Ecosse-Angleterre…).

13. Aurélien Rougerie
Le joueur du tournoi ! Tout a été dit sur lui et sur ses prestations lors du Tournoi. Il ne me reste qu’une image en tête : celle de Priestland (pourtant pas réputé pour ses cannes de feu), qui sur un contre, dépose littéralement Roro à la course tel un vulgaire ailier déposant un pilier. Je pense qu’Orangerie (la version light) a dit adieu au XV de France sans recevoir les éloges des retraités annoncés (comme la Bûche et le prof de maths). Triste fin…

Dolto : « C’est toujours dur pour le papa de voir la jeunesse prendre son envol… »

14. Vincent Clerc
1 seul essai, tout pourri en plus (en même temps, vous l’avez déjà vu marquer un superbe essai ?), même pas contre les Rouquins, des fautes inhabituelles en défense (Lagisquet’s Touch ?), très peu de ballons utilisables (la présence de Roro en n°13 peut expliquer partiellement ce fait) et une blessure à l’épaule pour finir. Un tournoi à vite oublier pour Jean Dridéal.

15. Andrea Masi
Le dragster italien n’a pas réédité son beau tournoi de l’an dernier, sans avoir été mauvais non plus. Mais voilà, comme pour le poste de flanker, les autres n°15 ont été très bons (à part Rory Lamont, mais lui au moins a été à son niveau).