[Présentation] L’Uruguay
par La Boucherie

  • 10 September 2015
  • 8

Dans le #MeilleurLivreDuMonde, nous avons choisi de présenter quelques nations mineures du rugby mondial (Roumanie, Japon, Nambie, Géorgie, France, etc). Nous n’avons malheureusement pas pu traiter TOUS les pays qui seront présents à la prochaine Coupe du monde et dans une recherche d’excellence (lol), nous avons donc décidé de nous rattraper en vous proposant les fiches manquantes sur le site.

Et on commence aujourd’hui avec l’Uruguay, une nation qui n’est pas loin de rivaliser avec les meilleures®, d’après les critères de notre Ouin-Ouin national.

 

Par Capitaine A’men’Donné

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Devise : « La Suisse de l’Amérique, la verrue de l’Argentine, l’Afghanistan du rugby »

 

De tout temps, l’Uruguay a vécu dans l’ombre de son voisin argentin. Au départ, les Espagnols ne voulurent même pas coloniser cette région. Et c’est uniquement pour protéger l’Argentine des Portugais progressant au sud du Brésil que les conquistadors se résignèrent à y bâtir une base avancée. Ceux-ci ne daignèrent même pas massacrer les autochtones, ce qui est unique dans l’histoire de la colonisation sud-américaine, et prouve bien le peu d’intérêt que présentait la région. Fort heureusement, cet oubli fut réparé dès l’indépendance acquise, un bon vieux génocide étant le moyen le plus sûr de faire naître un sentiment d’unité nationale.

Le pays pouvait alors prendre son essor. Le plan était simple : faire tout pareil que l’Argentine, mais en moins bien. Par exemple, le drapeau uruguayen, c’est juste celui de l’Argentine, mais en bordélique. Cette stratégie fut couronnée de succès, au point d’être surnommée bien vite « la Suisse de l’Amérique », ce qui vous place tout de suite une nation dans la hiérarchie du potentiel rock’n’roll.

Mais comme l’Argentine, le pays connut ensuite de nombreuses périodes de crises économiques et de dictatures, en faisant aujourd’hui un pôle d’attraction mondial du niveau de la Lozère, les cailloux en moins.

 

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Le patrimoine culturel de l’Uruguay, c’est aussi ce monument en hommage aux victimes de l’extermination des manucures.

 

Seule fierté, son équipe de foot a remporté deux Coupes du monde, humiliant même en 1950 le grand voisin brésilien dans son antre du Maracaña, bien avant que les Allemands n’en fassent un truc mainstream.

Montevideo, la capitale, est réputé pour sa production de gens étranges. La liste des artistes qui y ont grandi en témoigne : le dramaturge et dessinateur Copi, les écrivains Lautréamont et Supervielle, le dessinateur de BD Alberto Breccia, ou la chanteuse et actrice Elli Medeiros. Toutes leurs œuvres ont un trait commun : elles sont le produit d’un cerveau dément et ravagé.

La raison en est que la baie de Montevideo exhale des vapeurs aux vertus hallucinogènes. Ainsi, arrivés à l’âge adulte, tous les Montévidéens sécrètent naturellement du LSD -pas étonnant que ce pays ait été le premier à légaliser complètement le cannabis. Et les artistes sus-cités, ce sont ceux qui sont pas partis en couille. Ce qui nous amène au rugby uruguayen -car, oui, l’Uruguay joue au rugby, mais là encore en moins bien que l’Argentine.

Quoique volontiers rugueux, le rugbyman uruguayen n’est pas spécialement méchant. Il est avant tout complètement taré. Comment expliquer autrement que cette équipe aille joyeusement à la Coupe du monde, dans la poule de la mort -« la galina de la muerte » comme ils disent là-bas, celle de l’Angleterre, du pays de Galles et de l’Australie, avec pour seul joueur d’à-peu-près haut niveau, un second couteau du Stade Montois ? De plus, ils se sont alignés sur ce qui se fait de pire en matière d’emblème, digne du poireaux, du coq ou du trèfle : le tero. Qui n’est jamais qu’une espèce de faisan, mais en plus nul. Et Rodrigo Capo-Ortega n’allant pas à cette Coupe du monde, c’est la garantie pour les Teros de se prendre 4 bonnes volées, s’il n’y avait leur arme secrète.

 

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Le tero, digne pensionnaire de la Fédérale 3 de la chaîne alimentaire.

 

Bon, pas vraiment secrète, et rien qui ne pourrait faire tourner un résultat en leur faveur. Mais de quoi alimenter la légende et les joueurs uruguayens. Cette arme, c’est la grande tradition séculaire du rugby de ce pays : le cannibalisme. Le documentaire Les Survivants le prouve. Le Tero aime à déguster ses homologues.

Mais ces derniers temps, c’est le foot de ce pays qui rend le plus hommage à la tradition, avec Luis Suárez en tête de gondole. Aussi, il appartient aux Teros de se réapproprier leur bien culturel, ce qui nous annonce des matchs de phase préliminaire absolument passionnants. D’autant que la 5° équipe de la poule n’est autre que celle des Fidjis, à savoir le dernier pays où l’anthropophagie fut pratiquée. On en salive d’avance.

 

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Bon, par contre, leurs stages en altitude à eux, c’est vraiment papédé.