TOP 15 : Présentation du LOU
par La Boucherie

  • 25 September 2014
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Par Ovalie du Rhône

 

Oui, je sais, c’est un scandale, la saison a déjà commencé depuis un mois… on n’a pas pu profiter de cette analyse pour composer notre équipe sur le Fantasy PMU TOP 14, on ne savait pas sur qui parier pour Stade Français – LOU… Fermez vos mouilles bandes de nazes ! Vous attendiez encore moins cette présentation que celle de l’USAP ou du BO qui ne participent pas au Produit cette année mais il faut bien que je justifie mon pseudo et que j’amortisse l’abonnement que j’ai volé à un petit vieux. Et comme j’habite à Lyon, c’est donc sur moi qu’est tombé l’honneur de suivre le LOU. Remarquez, ça aurait pu être pire, j’aurais pu me coltiner Groneuble comme un vulgaire Damien Try ou Oyonnax comme…. ben comme personne…

Et puis réjouissez-vous, il y a des images et si vous restez jusqu’au bout, vous verrez une fille à poil !

 

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La devise :

AOuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

 

Le club : 

Fondé en 1896 sous le nom de Racing Club de Lyon, le LOU a connu son heure de gloire entre deux guerres. Grâce à un partenariat avec les universités locales, le club bénéficiait d’un gros vivier de jeunes joueurs qui, en bons étudiants, préféraient aller boire des bières et se maraver la gueule autour d’un ballon plutôt que d’aller en cours. L’apogée du club est atteinte dans les années 30 avec deux Brennus en 1932 et 1933, conquis face à Narbonne qui se vengera trois ans plus tard en remportant son premier bout de bois…. face à l’ASM dont c’était la première finale.

Le sacre de 1933 s’accompagnant d’une victoire en Du Manoir, le club fut par la suite frappé d’une étrange malédiction novessienne l’amenant dans les limbes du classement alors que les voisins de Vienne ou La Voulte ramenaient le bout de bois à la maison en tapant l’ASM en finale…

Malgré quelques soubressauts dans les années 50, il aura fallu attendre 2010 pour revoir le LOU au premier plan avec un premier retour express en Taupe 14.

 

Le stade :

Le « C’est vous qui voyez » Stadium.

Le LOU est le SDF du sport lyonnais… Mis à part les équipes de handball locales, peu de clubs dépendent autant du bon vouloir des autres… tout en ayant autant de moyens si ce n’est plus !

Pour faire face aux contraintes du Produit© le LOU a dû délaisser son stade historique de Vuillermet il y a quatre ans… pour ne toujours pas emménager à Gerland, les footeux étant toujours là en l’attente de l’ouverture d’une nouvelle antenne du Ninkasi à OL Land. Morale de l’histoire, le LOU a investi un stade modulaire révolutionnaire (ie le LOU a dû monter deux tribunes en Mécano recyclé le long d’un terrain vague au bord du périphérique) : tremblez et perdez tout espoir – de pouvoir vous garer dans les temps pour le coup d’envoi – vous qui entrez au « Chevallier et Laspalès Stadium » ! (oui suite au changement de nom du stade de Montpellier, le président a voulu rebaptiser le Matmut Stadium… làs Yann Roubert est bien moins connu que Moher Altrad et c’est finalement le sponsor principal qui a choisi). 

 

Attention, ne s’applique pas pour les bonus bouchers !

 

Ce stade n’est pas situé officiellement rue Oradour sur Glane pour rien… ça va être un carnage… reste à savoir pour qui !

 

La ville :

Ah Lyon…. ville essentiellement connue pour ses bouchons (ceux du tunnel de Fourvière) et ses bouchons (ceux qui sont responsables d’Antoine Guillaumon), la Capitale des Gaules aspire à rayonner dans tous les domaines : la gastronomie avec Bocuse, les arts avec le Festival Lumières, le tourisme avec la fête des lumières, le sport avec…… heu avec qui déjà ? Les footeux sont au fond du trou de l’Opel Astra, le basket est entre Villeurbanne et San Antonio, le hand et le LOU à Vénissieux… bref la municipalité n’en a rien à foutre du sport. Ce qui justifie ainsi totalement la nomination d’un Lyonnais comme secrétaire d’Etat aux Sports et le LOU ne doit surtout pas compter sur elle pour s’en sortir. Mais gageons que comme dans toute bonne collectivité locale, les victoires sauront être récupérées. 

Le staff : 

Après les années « montferrandaises » avec Raphael Saint-André, Mathieu Lazerges ou encore Xavier Sadourny, la direction a décidé l’an dernier de créer la révolution dans la gestion sportive du club en faisant appel à l’Australien et ex-Coujou Tim Lane et Olivier Azam (vous savez le gars qui s’est fait benner à Toulon pour être remplacé par Jacques Delmas…), rejoints cette saison par Scott Wisemantel. Tous trois partagent un curieux point commun : ce sont d’anciens Montferrandais, un gage de qualité si l’en est… un gage de défaite en finale aussi cela dit.

 

L’effectif :

Contrairement à son précédent passage dans l’élite, les dirigeants lyonnais semblent avoir bien compris comment aborder le Taupe 14 : de la densité physique, des gros et de la MUSCUUUUUU.

En conséquence, les efforts de recrutements se sont essentiellement concentrés sur les avants avec les arrivées de Ghezal en 2ème ligne pour pousser aux côtés de Nallet dont ce sera la dernière saison ou d’une 3ème ligne complète Musclor – Smith – Puricelli qui va sentir bon la finesse et le jeu au large. Bon forcément, dans l’hypothèse où Musclor succomberait à une épidémie de rupture de tendon du biceps, ou pire, se pèterait le genou comme un vulgaire footballeur de l’OL (je vous vois, qui a dit que cet article avait été écrit après la première journée du TOP 15 ???? QUI ???????) on pourrait revoir une des figures emblématiques du club en 3ème ligne (Eugene N’Zi) ou l’éternel Juan Manuel Leguizamon un peu plus souvent.

 

Musclor promettait tellement cette saison….

 

On a aussi vu l’arrivée de quelques arrières plus ou moins connus, plus ou moins talentueux et plus ou moins dans le budget comme Stephen Brett pour seconder Latchie « plus grosse lèvre du championnat » Munro à l’ouverture, de Fabrice Estebanez dont tous les Lyonnais attendent monts et merveilles (c’est dire le niveau de connaissance rugbystique dans les tribunes face au héros du France Tonga 2011) ou de Jérôme Porical, le CATALAN.

 

« Coucou les filles » Lachie Munro

 

La recrue :

Jérôme Porical

Non, je déconne, on parle quand même du plus grand artisan de l’unique Brennus de l’ASM

 

La recrue :

George Smith

Clairement le gros pari du recrutement lyonnais. Plus tout jeune, l’Australien est attendu comme le nouveau taulier du pack lyonnais, privé cette saison du Capitaine Caverne. On peut penser vu le bonhomme qu’il ne vient pas en préretraite sur les bords du Rhône. Cela dit, a-t-il le potentiel physique pour devenir le Juane Smith de la saison ?

 

Le départ :

Il est 3ème ligne, il est chevelu, il est costaud, il est rude au contact, il s’est distingué au cours des dernières saisons par ses placages ravageurs, sa présence dans quelques belles générales et par son manque de discipline… Il manquera au LOU cette saison : Viktor Kolelishvili est retourné grossir les rangs de la Georgian Connection de Clermont où il devrait être un sérieux concurrent pour le trophée de Boucher de l’année

 

Capitaiiiiiiiiiiiiiiiiiine Caveeeeeeeeeeeeeeeeerrrrrrrrrrrrne

 

La saison idéale

Malgré un effectif handicapé par les blessures en début de saison, le LOU parvient à l’envie à assurer suffisamment de succès à domicile face à ses concurrents pour assurer un maintien tranquille assez tôt dans la saison. Regardant alors vers l’avant du classement, les Lyonnais s’imposent à la parisienne à Castres et Montpellier et profitent de l’effondrement toulousain pendant le tournoi pour se qualifier in extremis en barrage.

Sixièmes, ils s’imposent alors à la surprise générale dans un derby rhônalpin face à des Groneublois désorganisés après la sortie sur blessure de Julien Caminati à la suite d’un placage cathédrale de Fabrice Estebanez. 

 

Pour l’occasion, le match sera également arbitré par Steve Walsh.

 

Exemptés de demi-finale à la suite de l’exclusion de Toulon du championnat pour cause de critiques répétées du Produit (et de candidature trop explicite de Mourad au comité directeur de la LNR et de Bernie à la FFR), ils retrouvent leurs voisins asémistes en finale.

Entre des Jaunards en finale et des Lyonnais sentant le karma de leurs coaches les rattraper, ce match est l’une des finales les plus serrées (et chiantes) de l’histoire… 3-3 à la mi-temps, 9-9 à la fin, 12-12 en prolongations… la finale se décide donc aux tirs au but… et c’est finalement comme en 2010 Jérôme Porical le CATALAN qui, lors du dernier tir de son équipe, offre la victoire à Clermont.

 

La saison catastrophe 

Après une préparation MUSCUUUUU trop poussée, le LOU attaque la saison avec de nombreux blessés et perd d’entrée de jeu d’autres joueurs à Bordeaux, par exemple du Preez et Musclor.

Malgré leur engagement, le manque de rotation lié à ces absences use physiquement les titulaires et le LOU accumule défaite sur défaite, et tel un vulgaire club basque se retrouve virtuellement relégué dès la mi-saison, n’ayant au final comme seul objectif de finir 13ème devant Bayonne

 

La fille à poil

Chose promise, chose due ! Et je me fous pas de votre gueule, c’est l’ex miss météo de Canal !

 

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