VI Nations : Compte rendu du match Italie – Angleterre
par La Boucherie

  • 19 March 2014
  • 8

 

Par Mathieu Lourdot,

 

Le Contexte :

C’est le match des extrêmes © entre des Anglais qui ont marché sur la gueule de tout le monde et qui auraient dû fêter leur Grand Chelem face à ces valeureux Italiens. Malheureusement pour eux (et bien fait pour leur gueule surtout), ils ont été vaincus par la meilleure équipe du monde (derrière les All Blacks, les Sud Africains, l’Australie, l’Angleterre…) à savoir : LA FRANCE !

Les Bleus ont su maîtriser parfaitement leur nouvelle arme fatale afin de leur faire bouffer leur merde et de sauver l’Europe d’une domination de l’affreux envahisseur (qui est aussi l’ennemi héréditaire des Irlandais, des Gallois, des Écossais, des Américains…). Pour conclure, l’Angleterre c’est un peu comme le RCT à l’échelle mondiale : ils sont laids, ils sont fourbes, ils sont forts et tout le monde rêve de leur encastrer un 44 fillette dans les incisives.

Du côté italien, il est d’ores et déjà acquis que ce match apportera une nouvelle cuillère de bois après le suicide collectif contre l’Écosse et la branlée reçue en Irlande. Bien qu’on puisse douter – légitimement – de l’utilité d’une cuillère en bois (environ 2€ chez IKEA), l’Italie a semblé mettre toutes ses forces dans la bataille afin de récupérer le précieux trophée. L’enjeu pour les Italiens sera donc uniquement d’éviter une branlée et de, pourquoi pas, déclencher une petite générale dans le but de se faire recruter par un club de Pro D2.

 

Les équipes.

Les Connards.

En l’absence de Corbisiero et Marler, Mako Vunipula sera titularisé à la pile aux côtés de Hartley et Wilson. Launchbury et Lawes seront dans la cage (littéralement, pour le boucher de Northampton). 3ème ligne classique avec Wood, Robshaw et Morgan.

Care et Farell mèneront le jeu du XV de la Rose.

Burell et Twelvetrees occuperont le centre, entourés par Nowell, May et Brown à l’arrière.

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Owen Farell s’est fait tout beau pour son retour à Rome.

 

L’Italie

Du côté italien, on note l’absence de Castrogiovanni. Il manque donc l’un des seuls joueurs vaguement connus de l’équipe. Il sera remplacé par Cittadini. Ghiraldini et Santiago « El Kun » Aguero l’accompagneront en première ligne. Bortolami et Geldetruc seront à leur cul, entourés de Furno et Barbieri. Sergio Parisse sera bien sûr présent, histoire de briller au milieu de cette équipe de losers.

La charnière la plus dégueulasse du monde sera composée de Tebaldi et Orquera.

La ligne de ¾ est classique avec Sarto, Sergent Garcia, Campagnaro et Franck Esposito. Luke Mc Lean sera à l’arrière et aura pour rôle principal de nous faire marrer, comme à chaque fois.

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Le secret beauté de Sergio Parisse : mettez vous des trucs dégueulasses sur le visage.

Le Match

On commence par les hymnes :

God Save The Queen : Un hommage à Freddy Mercury, décédé du Sida le 24 Novembre 1991. Il était le seul Anglais ne provoquant pas d’envies de meurtre hors de son pays.

Pour l’Italie, Spaghetti d’Italia : Un hymne super joyeux où on explique à quel point c’est cool d’être les descendants des Romains, de rouler en Vespa, de se fringuer en Versace et de draguer sur la plage.

0′ : Farell donne le coup d’envoi. Ce dernier est récupéré par Mc Lean qui fait ce qu’il sait faire de mieux : « le cadrage dans la gueule ». Il est stoppé net et finit en touche.

5′ : Pénalité sur mélée pour les Italiens à 30 mètres face aux poteaux. Orquera, ouvreur unijambiste, montre qu’il est un peu meilleur que Jean-Marc Doussain en passant le coup de pied. 3-0.

11′ : Pénalité de Farell. 3-3.

13′ : Les Italiens prouvent qu’ils ont bien assimilé le cours de défense dispensé par Jérôme Porical. Burell perce plein axe et sert Brown, ce joueur qu’on connaît peu d’après Fabien, qui marque l’essai, transformé par Farell. 3-10.

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Burell, lancé comme un frelon, perce la ligne de défense italienne.

 

18′ : Sarto intercepte une passe et se retrouve en face à face avec Brown à 5 mètres. Ayant pris Damien Traille en LV2, il vient s’empaler sur l’Anglais et garde le ballon au sol.

23′ : Pénalité d’Orquera en coin. En fait il n’est pas nul, il se réserve juste pour les gros matchs (ce qui n’arrivait jamais à Brive ou Auch). 6-10.

32′ : Les Anglais rendent hommage au #MeilleurChampionnatDuMonde en se livrant à une séance de jeu flamboyant à 0 passe. Farell, lancé comme un frelon, est servi par Care. Il met les gaz et rafle la mise. Il transforme. 6-17.

38′ : Brown – la révélation du tournoi selon Fabien – marque son deuxième essai sur une passe de Farell. Ce dernier transforme. 6-24.

40′ : Bien que Furno soit chaud comme une baraque à frites, il commet un en-avant.

 

Mi-temps.

41′ : Campagnaro sert Franck Esposito sur un pas mais ce dernier était en train de papillonner et échappe le ballon.

44′ : Entrée de Tommy Allan, LE CATALAN! © alors que le public hurle USAP ! USAP !

53′ : Après le carton de Bortolami, les Anglais accélèrent en sortie de mêlée. Brown fait un cadeau à Nowell qui n’a plus qu’à aplatir.

55′ : Sortie de Dylan Hartley – Cœurs à vif remplacé par le jeune Youngs. Retour de Alessana/Henry/Manu ou Jean-Michel Tuilagi à la place de Burell.

58′ : Mc Lean vient s’empaler sur un joueur pour la 58ème fois du match. D’après les statistiques, il n’a pas franchi la ligne d’avantage depuis le 5 septembre 2001 au tournoi annuel de rugby à 7 de son collège.

Bonus : Luke McLean pendant un show télévisé.

 

60′ : Percée de Twelvetrees, Vuni est là puis Vuni Pulà. C’est l’essai du bonus ©. 6-38.

63′ : Max Biaggi remplace Derbyshire qui avait remplacé Furno.

68′ : Tuilagi, tel Moïse écartant les flots, écarte les fesses de la défense italienne et marque un 5ème essai. 6-45.

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L’essai de Manu Tuilagi en images.

 

69′ : Sarto intercepte et marque l’essai italien. Allan rate la transformation. 11-45.

80′ : Ford, entré en jeu un peu plus tôt perce, donne à Robshaw et l’escorte dans l’en-but. Farell transforme. 11-52. Ce soir, ce sera la Fiesta pour George Ford.

 

Le Bilan :

Les Anglais, bien que parfois un peu fébriles, ont déroulé face à une équipe d’Italie qui a alterné le mauvais avec le comique. Farell a été un métronome © et a mis beaucoup de gaz. Nowell a été a la fête et se voit offrir son premier essai, c’est son papa qui doit être content. Bon retour de Tuilagi avec un essai tout en finesse dont il a le secret.

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Après avoir vu le match, Lorant Deutsch (coïncidence ? Je ne crois pas) a écrit un livre à la gloire d’Owen Farell.

Les Italiens – mis à part en mêlée – ont été bien faibles. La défense était vraiment mauvaise, le replacement très lent et seul Parisse a semblé un peu surnager au milieu de cette équipe de bras cassés. Joshua a été au Furno et au Moulin (c’était juste pour le calembour). Leur essai sur interception leur permet de sauver un peu l’honneur mais ils auraient pu en marquer un peu plus si Sarto ne s’était pas empalé sur Brown en début de match et si Esposito n’avait pas eu les mains de David Marty.

Exclusivité Boucherie Ovalie, le conseil de Pierre Camou aux Irlandais.

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