La rumeur !
par Pastigo

  • 03 December 2013
  • 12

Par Pastigo

Ca n’aura échappé à personne, le rugby c’est quand même un peu chiant. Chiant tout d’abord à cause d’un règlement aussi long que l’intégrale de Tolkien de laquelle on aurait retiré magie, enchantement, chevalerie et surtout les nains.

Mais aussi chiant car Biarritz, de novembre à avril.

Pour nous autres pauvres débiles ce n’est pas très grave, tout au plus cela nous oblige à côtoyer le weekend des gens qui prennent des douches. Mais il y a des gens qui en vivent voyez, et pour eux c’est déjà plus compliqué.

Si l’intégralité d’une année rugbystique tenait en une série de Fidji-Samoa, soit une cinquantaine de rencontres sans défense avec une moyenne de 10 essais par match pour autant d’handicaps lourds, il y aurait déjà de quoi faire de beaux articles baignés d’entrain et de jovialité.

Mais Biarritz. Encore. (Mais sans doute plus pour longtemps)

D’habitude le professionnel est formé à ce genre d’embûche, capable de produire plusieurs mois d’articles à partir du rot d’un sélectionneur. Seulement cette année c’est compliqué. Les deux mois de dossiers spéciaux sur le Champion de France ne concernent pas Toulouse, du coup tout le monde s’en fout. Pire, comment produire plus de trois paragraphes à propos de la Légende castraise ?
Chacun gagne à domicile, perd à l’extérieur, tout le suspense tient à qui glanera un point de bonus majoritairement obtenu sur une erreur d’arbitrage.

Côté sélection c’est pas mieux. Pour attirer le chaland il faut de la victoire ou de l’instabilité. Nous on est stable et on perd.

Temps de merde, championnat mou, et un public qui attend d’être surpris par son époux journaleux, qui rentre en pantoufles avec une déclaration de Nicolas Mas fanée achetée à Franprix…

Alors quand ça sent le bousin, qu’au lieu d’une bonne pipe à papa faut pas s’attendre à mieux qu’un plat de nouilles tièdes, quand il n’y a plus d’espoir on appelle…

 

LA RUMEUR !

La rumeur ça pète. Il y a des règles à respecter, c’est capital. Tout d’abord peu importe que ce soit vrai, faut que ce soit gros. Si c’est gros, sale, puant et qu’il y a de quoi outrer le mormon qui sommeille en chacun de nous quand il s’agit de pourrir quelqu’un, la rumeur est nécessairement un succès.

Personne n’ira vérifier si c’est du flan. Parce que d’une part ça ruinerait le plaisir de s’offusquer dans son bon droit, et d’autre part c’est comme une fiction tv. On sait bien que la Natasha qui a buté son mari pour revendre ses puits de pétrole de drogue n’existe pas, mais c’est quand même une grosse pute !

Pour autant nous allons faire abstraction de cette règle aujourd’hui. En effet, la plupart des rumeurs circulant actuellement en Ovalie sont fausses. Et oui. Pourquoi vous le dire ?

Parce que déjà ça nous permet de nous la péter un peu et de vous prouver qu’on est intégrés dans le gratin, le haut du panier, le franc maçonnisme du Rugby. Là où tout se décide, tout se sait, bref. On est pas de la merde des fois que vous en doutiez bande de gros pécores.

Secondement, les rumeurs qui courent sont toutes pourries. Alors que justement, les vraies, celles que l’imbécile que tu es ne doit pas connaitre, elles claquent un peu plus.

Commençons par les fausses rumeurs moisies dont tu es pourtant friand, ce qui sème d’ailleurs bien le doute sur ton hétérosexualité.

Non, Morgan Parra n’est pas poursuivi par une armée de gitans suite à des dettes de poker. Il joue aux cartes comme au rugby, quand ça passe pas il devient tout rouge et se blesse. Une dette ne peut donc excéder les 15€ et deux ligaments croisés. Ce serait également supposer qu’il est nul alors qu’il a fini 3ème au concours « Patrick Bruel » du Casino de Royat.

TOUT CECI N’EST QUE CALOMNIE !

C’est également le cas en ce qui concerne la descendance de Wesley Fofana au sein de son Club. Non, le gars Wesley ne s’est pas tapé les femmes de tout l’effectif en général et d’Aurélien Rougerie en particulier.

Déjà parce que sa liaison avec Rachida Dati et les frais qui en découlent lui ont servi de leçon. Et d’autre part parce que, quitte à mettre à mal son image, il a une petite bite (c’est la femme de Jean Marc Lhermet qui me l’a dit).

TOUT CECI N’EST QUE CALOMNIE !

Voilà. Désolé d’avoir un peu niqué vos discussions du lundi matin devant la machine à café, mais en même temps vous avez qu’à vous inventer une vie.

Par contre comme on n’est pas des chiens, on va vous en faire découvrir une de rumeur qui vaut un peu plus que ces ramassis de niaiseries. Et les nôtres elles sont vérifiés (gratin, haut du panier, toussa).

Aujourd’hui, Davit Zirakashvili.

Davit comme chacun le sait est un sympathique pilier géorgien. En tout cas aussi sympathique qu’un géorgien pilier. En France il est de suite reconnu comme étant un homme de « belle manufacture », bien solide et présentant à peu près tous les attributs masculins multipliés par la Géorgie².

Mais des anthropologues spécialisés dans l’étude physique des démons et autres sociétés cannibales ont relevé nombre de zones d’ombre.

Tout d’abord nous remarquerons la présence de 2 rangées de 38 dents chacune. Pour le con commun, ça fait beaucoup. Seulement il s’avère que le mâle géorgien adulte dispose normalement de 2 rangées de 42 dents, plus une troisième rangée au niveau du palais.

La pilosité du sujet a visiblement de quoi faire rêver un pré pubère qui se tire sur la nouille en admirant son duvet naissant.

Mais en y regardant de plus près certains détails sont troublants. En effet, contrairement au mâle géorgien classique la jonction entre les sourcils et la barbe n’existe pas, on remarque très clairement sur la photo un espace vide.

Ces deux détails, qui ne peuvent vous échapper désormais, sont la preuve formelle, avérée et scientifique que Davit est une femme.

Et en plus en Géorgie elle est carrément bonne.

Voilà, vous en savez déjà trop. Si vous êtes sage, ou si vous nous léchez un peu la rondelle surtout, on vous tiendra peut-être au courant d’autres terribles vérités que vous ignorez à propos de vos idoles. En attendant continuez de croire que Damien Traille n’est pas trapéziste.