Le Lab'Hauts de Seine analyse Racing Métro 92 – USAP
par Ovale de Grace

  • 26 March 2013
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Par Ovale de Grace

C’est dans la riante cité colombienne – ville fleurie- célèbre pour ses quartiers populaires et ses jardins ouvriers

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que se jouait LE choc pour solidifier son châssis de barragiste entre les argentinants (mais plus pour longtemps) Altoséquanais en ciel et blanc à ma gauche, et les riants Arlequins en sang et or à ma droite, invaincus dans leur catégorie depuis respectivement 8 et 4 journées. La cause est forte et la journée est belle, les foules enthousiastes se ruent vers la cathédrale du rugby d’outre-périphérique pour savoir qui s’installera dans le fauteuil de la rosière de l’Ovalie à cette aube du printemps.

rosière

Le contexte

C'est le premier match sans doublon depuis une pelleté de semaines et les héros sont remobilisés sur le front du championnat. Le match aller avait été remporté sur le fil à domicile par les Catalans, le match retour donne logiquement les hôtes favoris.
Je prends place en tribune, au milieu des blessés, dont je manque de rejoindre les rangs puisque mes genoux sont inopportunément placés derrière le strapontin de Benjamin Noirot qui n'aura de cesse d'essayer de leur faire un sort durant tout le match.
Mais puisque les combattants sont dans l’arène, que Pascal Gahuzere a accordé son sifflet et mis de l’huile de coude dans ses épaules, place au match !

Le film du match

Les internationaux sont de retour des deux côtés du terrain, et l’aurtiste JM Hernandez est positionné à l’arrière, poste où il excelle malgré lui.
C’est d’ailleurs lui qui offrira la 1e action notable du match où il tente un drop. On notera en aparté le parfait diapason d’Hernandez avec son ballon qu’il envoie systématiquement là où il a l’esprit. Dans ses moments rimbaldiens, il multiplie les chandelles, on se plait alors à imaginer qu’il a des idées à l’image de son tir : courtes et déplacées. Je rougis.

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Sous les bravos et les vivats de la foule, dans une ambiance qu’on n’avait plus vue à Yves du Manoir depuis 1912, le match commence en s’emballant : renvoi dans les 22 franciliens, touche catalane volée par Antoine l’Ange-Bleu Battut, mêlée, touche, mêlée… Les 10 premières minutes sont aussi équitables que plaisantes jusqu’à l’ouverture du score par Wiesniewski sur une pénalité à la suite d’une mêlée relevée par Taumalolo.
Le même redonne quelques minutes plus tard au même encore une occasion de scorer après s’être accroché au cou d’un adversaire.
6-0, à la 14e, ça commence difficilement pour les Catalans qui cafouillent, gratouillent, épouillent depuis l’ouverture du score, à tel point que le délégué Nicolas Mas se fait vertement tancer, la tête basse, par l’arbitre aux accents de maître d’école.

maître d'école

Rien de tel pour galvaniser puisque l’USAP prend l’avantage les minutes suivantes jusqu’à s’approcher de la ligne d’essai… et écope d’une pénalité. 6-3 à la 19e

Les avants sont constamment sollicités de part et d’autre, entre mêlées et regroupements, et ce sont les usapistes qui sont le plus en difficulté dans cet exercice jusqu’à commettre quelques subterfuges directionnels qui n’échappent pas à l’œil sagace de l’arbitre.

Le score gonfle de part et d’autre, de pénalité en pénalité.

Le Racing part de nouveau à la conquête de la ligne d’essai catalane, stoppé dans son envol par un Mafi tellement content qu’il en oublie de lâcher le sésame. A 5m de la ligne d’essai, ça ne pardonne pas, il part réfléchir sur le banc jusqu’à la fin de la première période.

Les avants prennent la suite des opérations dans un combat dantesque d’où le ballon s’échappe de main en main des ciel-et-blanc jusqu’à une passe relayée par l’auriculaire droit de Bobo à Hernandez qui s’en va placer le ballon là où son esprit devrait être aussi : dans l’en-but.

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Essai non transformé mais qui donne le ton et le rythme à Bobo qui s’emparera immédiatement du ballon à deux mains pleines. Il s’en va tout seul sur ses formidables papattes vers une ligne d’essai qui ne verra finalement pas le ballon, coupé dans sa course par procuration à la suite d’une passe ratée, logiquement récupérée par les Usapistes. Ces derniers commettent un en-avant qui voit une nouvelle fois leur pack essoré.

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C’est avec un score de 17 à 6 que

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les impétrants rentrent au vestiaire, rien de définitif donc, mais une domination assez nette des franciliens, essentiellement les deux premières lignes.

Le match reprend, Mafi sorti du purgatoire, et l’USAP a recomposé son plan de trois-quarts.

Les premières minutes sont à l’image de la première période, l’USAP multiplie les fautes et les erreurs d’appréciation mais ne perd pas au score.

A partir de la 50e, le rapport de force s’équilibre et c’est grâce à une percée « à la Palisson » de Ben Arous pour le Racing, ballon passé en avant, mêlée remportée par l’USAP que ces derniers peuvent enfin tenter de marquer de nouveau des points. Hook ne passe pas la pénalité, mais on sent enfin poindre l’espoir dans les grands enfantins des roussilono-languedociens. Les espoirs ne sont pas vains puisque l’USAP se remet à scorer à la 61e et dans l’enthousiasme, que dis-je, l’excitation, Sid s’en va marquer un essai d’un orgasmique coup de reins. Hook transforme. 20-16 à la 67e.

La pression est également partagée sur la fin du match avec un léger avantage néanmoins pour les Perpignanais, Heckel et Jeckel Machenaud et Wiesniewski montrent des signes de fatigue, les avants dominateurs sont moins sollicités, et le cerveau d’Arthur Hernandez Rimbaud reparti en chandelle.

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L’étau se resserre pour les ciel-et-blanc lorsque Mêlée passe un drop à la 77e, ramenant le score à 23 à 19.

L’USAP est sur le point de gagner le match dans les dernières secondes où, au comble du suspense, Tuilagi choisit de passer le ballon à Strokosh en tout bout de ligne. Le Graal file dans les limbes. C’en est fini.

Les joueurs

Côté USAP: Après avoir passé une première période compliquée, les avants catalans se

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reprennent très clairement sur la deuxième. Un Nicolas Mas très solide.
Sébastien Taofifenua, sorte de culbuto monté sur deux cure-dents, étonnamment véloce, et Vahaamina (rappelle toi, que je ne suis rien sans toi haha), deux jeunes qui n'en ont… de l'avenir

Côté Racing : Les 3 petites merveilles, Machenaud, Wiesniewski, Chavancy, même si certains ont fini dans un état déplorable, ont de nouveau brillé.

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A noter surtout les performances des avants, titulaires et remplaçants, d'Antoine BlueAngel Battut, impeccable sur les ballons en touche et tout ce qui peut lui permettre de prendre les airs et une mention spéciale pour les équipes d'infirmerie et de blanchisserie:

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