Le Labo aux Roses fait le bilan de la saison
par Ovale de Grace

  • 24 July 2012
  • 7

 

Par Ovale de Grace,

 

La saison commençait comme un drame shakespearien, dans les entrailles fantasmées du théâtre jeanbouinien que Maxphégor hantait encore de son spectre pailleté (oh yeah !).
Après quelques années aux tremolli de drama-queen du Président sortant, le nouveau, normal, promettait une nouvelle ère, plus stable, un peu grège, en milieu de tableau.
De ce dernier point de vue, le bilan de la saison est au-delà de nos espérances !

Les tops :

Tout d’abord, un top pour les supporters, un flop pour nous en tant que bouchers, la démission de Max Guazzini. ATTENTION : au Labo’Rose, nous restons résolument guazziniens et, à l’unissons de la rédaction de l’Equipe, un peu perdue dans ses prévisions de ventes, nous regrettons profondément que Bernard Laporte ne soit pas resté. Nous regrettons qu’il n’ait pas continué à dispenser ses salves apaisantes sur Mathieu Bastareaud et fait profiter le club en général, et notre Président d’Honneur en particulier, de ses accointances avec ce qui se fait de mieux dans le monde du business probe.  Le top donc, c’est Thomas Savare, président normal, qui ouvrira la voie à d’autres, venu avec son gros chèque et sa modestie. Plus riche Que Lorenzetti, aussi sympa que Oui-Oui, sauf que lui, c’est pas un taxi jaune mais un hélicoptère de milliardaire qu’il posera sur le nouveau Jean Bouin.En attendant, il participe à nos conneries et laisse Max Guazzini assurer la représentation.

Cette saison, bien plus que sur le plan sportif, c’est sur le plan humain, encore une fois, que le Stade Français s’est illustré. Au-delà d’humain, d’ailleurs. La saison ayant couvert 3 élections républicaines majeures et une primaire, le SF a offert au peuple ovale, qui s’est déplacé en masse vers son ordinateur pour cliquer , bien plus que des résultats sportifs : il lui a offert un Président et un capitaine pour le XV de France, Pascal Papé !
Le Président Papé, puisque c’est ainsi qu’il est désormais appelé dans les médias, et la Boucherie n’y est pas étrangère, a brillé aussi bien en représentation de l’esprit boucher que sur les terrains, où son humour de 2e ligne a fait merveille et ses cannes d’ailier fidjien lui ont fait marquer pas moins de 5 essais, le classant meilleur marqueur du club ex-aequo avec Julien Arias !

Les flops :

On commence par quoi ?

–          Les matchs à l'extérieur : Comme tout bon parisien, le joueur du Stade Français s’exporte mal chez les cul-terreux, d’autant plus quand ledit parisien est argentin, parce que l’Argentin ovale a un standing ! C’est donc en toute logique qu’autant à domicile, les stabilo-boyz ont brillé, autant à l’extérieur c’est une catastrophe absolue. La meilleure illustra

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tion étant probablement Felipe Contepomi, livrant des copies mirifiques dans les différents stades de la capitale, lorsque le Labot’Rose est dans les tribunes pour l’encourager de sa voix suave et discrète, autant il a du mal à renouveler son art lorsqu’il se sent loin de cette présence au magnétisme galvanisateur.

A noter néanmoins un match exceptionnel au Mans, contre le SUA, classé « match à domicile ». Si il suffit de ça, disons-leur tout de suite à nos sympathiques et facétieux joueurs : la saison prochaine, vous ne jouez qu’à domicile, même si parfois le trajet vous paraît un peu long

Les animations au Stade de France : depuis l'ère Guazzini, les foules nombreuses et néanmoins familiales se pressaient au SdF pour voir du beau rugby (sisisi) et aussi des animations à pas cher. Ainsi, les vénérables pères de famille sortaient leurs enfants de leurs jeux videos pour aller mater les nichons des danseuses du Pink Paradise passer un moment de qualité intergénérationnelle, devant des spectacles interactifs (un karaoke, une macarena géante…) voire culturels en leur faisant connaître le Grand Répertoire post-baroque des 80's. Le guazziniste ayant chanté tout l'été se trouva fort dépourvu quand la brise savariste fut venue, pas le moindre petit morceau de strig à paillettes ou de tétons. C'est dans cette austérité  que le Stade Français a traversé 2011-2012 et devra faire ses prochaines saisons; on a pu d'ailleurs percevoir une TRÈS SENSIBLE baisse de la fréquentation dans les gradins.

–          Michael Cheika : les précédentes saisons, les joueurs britanniques l’avaient démontré, la méthode anglaise fonctionne mal sur le club le plus original de la planète. Michael Cheika est donc rappelé à ses affaires et ce sont des chantres de l’autogestion qui viendront en 2012-2013 imposer leur autorité collégiale. Amis de la contradiction, nous vous souhaitons une bonne saison !

–          Byron Kelleher : nous ne tirons pas deux fois sur la même ambulance, et de toutes les façons, nous l’avons déjà enterré.

Les prédictions pour 2012-2013 : après avoir fait cruellement croire à l’Aviron Bayonnais qu’il avait creusé la tombe du Stade Français dès le 1er match de préparation, les pinko-boyz vont jouer la surprise et, vêtus du maillot le plus moche depuis le « tie and dye », imprégnés de l’esprit de David Auradou désormais sur le banc, menés par un Président Papé plus gaillard que jamais, iront décrocher les étoiles au firmament du championnat !

Merci à Pierre Rabadan, Quentin Valançon, Rodolphe Pirès, Richard Escot, Pascal Papé et Felipe Contepomi sans lesquels cette saison du Labo'Rose n'aurait rien été!

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