Les éléments de langage #3
par Ovale Masque

  • 08 June 2012
  • 20

 Par Ovale Masqué, avec la participation de Marcel Caumixe, Damien Try, L'Affreux Gnafron, le Stagiaire, Pilou, Aguiléra, Capitaine, Pastigo, Ovale de Grâce, Gregory le Mormeck. Merci à Prune d'avoir classé la centaine de contributions stupides en catégories distinctes.

On moque souvent le discours préformaté de nos amis pousse-citrouille  (qui sont forcément des idiots – que serait le rugby sans ce bon gros complexe de supériorité par rapport au football) et les « l'important c'est les trois points » et autres « on a mouillé le maillot » répétés ad nauseam aux micros de journalistes dont les questions sont pourtant toujours très inspirées.  Mais pendant qu’on s’entête à chercher la poutre du pack pour faire une fourchette à nos voisins, on finit par oublier de déblayer devant notre porte.

Car oui, il faut le dire, de plus en plus le rugbyman invente à son tour sa propre novlangue. Autrefois spontanés et naturels, nos idoles des prés adoptent de plus en plus un discours prémâché par leurs entraîneurs. Rendons d'ailleurs hommage aux deux professionnels de la langue de bois (pour ne pas dire foutage de gueule) que sont Guy Novès et Pierre Berbizier.

Heureusement qu'il nous reste Pascal Papé…

Pour vous, la Boucherie Ovalie a donc décidé de recenser les plus belle perles du genre, et mieux, vous en révèle leur sens caché…

LES TRANSFERTS

Ici, un agent de joueur en pleine période de mutation génétique.

« Je voulais passer un palier. »
J'en avais marre de ce bled merdique, j'avais envie de doubler mon salaire et de vivre dans une ville où les boîtes de nuit restent ouvertes après 23h. Un joueur peut néanmoins réellement vouloir passer un palier, notamment pour consolider/gagner sa place en Equipe de France. Généralement pour ça il signe à Toulouse ou Clermont. S'il signe à Toulon, soit il se fout vraiment de votre gueule, soit il est très naïf, comme Mathieu Bastareaud ou Alexis Palisson.

« Je voulais découvrir une autre culture, un autre rugby. »
Pour un joueur de l'hémisphère sud : Ma carrière internationale est derrière moi, je suis considéré comme une sous-merde dans mon pays local depuis que je suis le 7ème choix à mon poste en sélection, mais je deviendrai un Dieu Vivant en Top 14 en l'espace de deux semaines tellement le niveau est faible. Le tout en triplant mon salaire.
Exemple : Luke McAlister, Luke Burgess, Chris Masoe, Brock James…

Je crois que j'avais fait le tour des KFC de la région parisienne, j'avais besoin d'en visiter de nouveaux.

Pour un joueur britannique : Je vais quand même pas me faire chier à jouer dans un bled paumé du Pays de Galles ou de l'Angleterre, alors qu'en traversant la Manche je vais pouvoir doubler mon salaire, aller à la plage, me taper de la bonnasse et continuer d'être sélectionné en Equipe Nationale malgré tout.
Exemple : James Haskell, Mike Phillips, James Hook…

Contre-exemple : Jonny Wilkinson qui parlait déjà français, savait cuisiner le coq au vin et avait lu l'intégrale de Balzac avant de signer à Toulon.

« La France, c'est le pays du french flair. Le jeu est beaucoup plus aéré, laisse plus place à l'initiative, je voulais expérimenter ça. »
Mon agent a voulu toucher un gros % sur ton transfert et m'a montré des vidéos du championnat de France 1996 pour me convaincre de signer en France.

Si tu joues ailier, tu peux déjà aller prier pour toucher plus de 4 ballons cette année.

« Nous sommes très intéressés par les qualités de ce joueur. »
On a proposé à une star de venir jouer dans notre club pourri, mais il a refusé. On fait du bruit pour que les supporters rêvent un peu, et parce que personne ne connait le joueur qui viendra à sa place.

« Je ne sais d'où vous tenez cette rumeur de transfert, nous ne sommes même pas en contact avec lui. »
Il a signé.

« D'après , aurait signé à .”
a été vu dans un café dans un rayon de 50 km de par un journaliste de

Ou alors :
reste dans son club, mais son agent sait comment faire monter les enchères pour le renouvellement de contrat.

« C'est un entraîneur expérimenté. »
C'est un entraîneur qui a dû gagner un titre de second plan à une époque lointaine et a peut-être décroché une place en H-Cup sur un coup de bol. Mais vu qu'en moyenne il parvient au mieux à maintenir son club dans le ventre mou du championnat, voire exceptionnellement à le sauver d'une descente, et qu'il fait souvent son pot de départ dans une salle de tribunal, on s'étonne de le savoir dans le circuit depuis si longtemps et de voir des clubs continuer à l'embaucher.
Exemple : Seigne, Faugeron, Elissalde.

« Le départ s'est réglé à l'amiable. »
Quelqu'un a lâché 500.000 euros et personne n'a fini à l'hôpital.

Grâce à sa rupture de contrat à l'amiable, Byron Kelleher a pu s'acheter un ticheurte.


« a visité les installations de . »
a visité la salle de muscu, a rencontré la fille du président et s'est fait remettre une enveloppe à la fin du rendez-vous.

« On a décidé de faire appel à quelqu'un qui connaissait bien la maison. »
Si on avait pu se payer Jake White ou Graham Henry, ça nous aurait pas dérangé, mais comme on a plus une thune on fait revenir la vieille gloire locale, qui a pas un diplôme certes, mais avec un peu de chance les joueurs qui avaient déjà un abonnement Canal+ il y a 10 ans seront vachement impressionnés par son aura de vieux guerrier.
Exemple : Ugo Mola à Brive, Bernard Goutta & Manas à L'USAP.

L'APPEL EN SELECTION

« J'ai du mal à réaliser. »

Je dis ça pour faire le mec humble, mais si Damien Traille a pu avoir 86 sélections en Equipe de France, je me dis que moi aussi j'en mérite bien quelques-unes.

« J'ai appris ma sélection sur Rugbyrama. »

J'étais en train de me tripoter la nouille sur Youporn quand mon coéquipier m'a poké sur Facebook pour me dire que j'avais été sélectionné. Je suis trop content.

« C'est un soulagement d'avoir été appelé. On a toujours un peu d'appréhension avant une liste. »

Je suis un gros sénateur, sélectionné à vie depuis l'ère Laporte, et même avec une épaule dans le plâtre je suis quand même pris.

Cela dit, fais semblant d'être surpris, c'est grâce à la fausse modestie et à la flagornerie que tu es là depuis toutes ces années après tout.

« Ca vient récompenser beaucoup de travail et de sacrifices. »

Je m'appelle Thierry Dusautoir et j'ai pas bu une bière depuis 6 ans.

« Je me suis remis en question, j'ai travaillé. »
Je viens de marquer deux essais après avoir joué comme une merde pendant des mois, le sélectionneur a regardé Jour de Rugby et a bien vu que j'avais fait un gros travail sur moi pour revenir à mon meilleur niveau. Désormais, je me crois arrivé et je vais pouvoir recommencer à faire des matchs de merde.

Variante : Je n'ai pas marqué d'essais, je ne suis pas passé à Jour de Rugby mais je le dis quand même au cas où le sélectionneur voudrait bien croire à ma bonne volonté. Exemple : Mathieu Bastareaud

Pascal Papé se remémore avec émotion la dernière fois qu'il a eu l'honneur d'être capitaine du XV de France.


« Vous savez, je n'ai jamais fait une croix sur l'Equipe de France. Je me focalise sur mes performances en club, mais ça reste toujours dans un coin de ma tête. Alors si on fait appel à moi… »

J'ai 32 ans, je suis cramé et à peine titulaire en club mais j'y crois encore parce que j'ai eu deux sélections pour une tournée d'été il y a trois ans.

« Etre capitaine c'est un réel honneur, une fierté incroyable. »

Je sais pas parler un mot d'anglais et je ne comprends rien à ce que dit l'arbitre, je vais me taper la responsabilité de toutes les défaites et en plus je me ferai insulter par Richard Escot en conférence de presse. Mais putain, pourquoi j'ai dit oui ?

« L'Equipe de France, je m'en fous. Mais si on m'appelle, je viendrai. »
Florian Fritz est enchanté d'être de retour en Equipe de France.

PAROLES DE TECHNICIEN

Le professeur Tournesol en train d'analyser un match du vendredi soir.

« Attaquer la ligne. »
Langage technico-tactique pour dire qu'un joueur fonce tout droit et va percuter comme un bourrin.
Exemple : Florian Fritz est un joueur qui attaque la ligne d'avantage

Autre possibilité : attaquer Stephen Ferris. Une activité de plus en plus populaire.

« Pour l'emporter, il faut gagner les duels. »
Ca parait fou, mais pour remporter un match de rugby, il est effectivement mieux de ne pas rater ses plaquages et d'avancer sur ses ballons.

« Il va falloir continuer à travailler. »
Bon, maintenant on va arrêter les conneries et se mettre vraiment à bosser. Mais pas ce soir. Ce soir on prend une cuite. Et le lendemain on aura oublié.

« Prendre les matchs les uns après les autres. »
Phrase récupérée au footballeur qui permet de balancer une banalité qui fait faussement humble quand on ne sait pas quoi dire en interview à la fin du match. Notons que par définition, il n'est de toute façon pas possible de jouer tous les matchs en même temps.

« Il faut tenter d'élever le référentiel de jeu commun et d'évoluer vers la systémisation d'une intelligence situationnelle salutaire et contextuellement inévitable dans le cadre d'un rapport rationalisé de ce qu'on appelle, pour faire simple, la cellule de vie

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du ballon. »
?????
Exemple : Pierre Villepreux

« On s'est concentrés sur les fondamentaux. »
On présente toutes nos excuses aux spectateurs venus voir du rugby aujourd'hui mais il fallait qu'on se rassure sur ce que l'on savait faire. Et comme on n'a pas de magicien de rugby et que notre entraîneur des lignes arrières s'appelle Christophe Manas, on s'est contenté du diptyque conquête/occupation. Faire des mêlées, les tourner, les relever, les écrouler… on sait faire (marche aussi avec les touches). Quelques chandelles pour éclairer le jeu plus tard, on s'impose à l'aise 6 à 3.

« On a mis des intentions. »
Attention : En Top 14, le terme « mettre des intentions » est 99% du temps péjoratif. Généralement il vient à la suite d'un match où une équipe a eu le malheur de vouloir enchaîner trois passes et s'est pris un ou deux essais en contre. Justifie généralement un retour à un plan de jeu archi-basique (on en revient au fameux « retrouver des valeurs ») la semaine suivante.
Exemple : Les Brivistes ont eu des intentions de jeu en début de saison et ils ont vite compris qu'ils n'avaient pas les joueurs pour.
Variante : Le Racing a eu des intentions de jeu en début de saison et Pierre Berbizier a trouvé ça inadmissible.
Contre-exemple : Les Montpelliérains, Parisiens et les Bordelais ont des intentions de jeu et ça marche relativement bien, mais pas trop non plus parce qu'on est quand même pas dans le Super Rugby.

« On le sait tous très bien, à ce niveau ça se joue à des détails. »
Si on a gagné : on s'est amusé tout l'après-midi, on a jamais été inquiétés par les guignols d'en face qui nous permettent d'atteindre le tour suivant sans trop nous fatiguer.
Si on a perdu : on pense être meilleurs que notre vainqueur, mais la chance et l'arbitre étaient contre nous.

Exemple d'un détail.


« On a redoublé d'efforts défensifs. »
On a que des gros sacs qui courent pas, si on décapite pas ceux d'en face on en prend 40.

« On devrait faire un Top 16. »
On veut pas descendre en ProD2 pour se peler des agriculteurs consanguins qui voudront nous arracher les yeux. La ProD2 causerait à coup sûr le départ de nos stars (hormis Traille et Grandclaude) au profit des grands clubs déjà bien pourvus, priverait notre bourgade provinciale de la seule source de son rayonnement et la précipiterait irrémédiablement dans la misère et l'ennui.

« On a fait un pas décisif vers le maintien. »
On ne peut pas enchaîner que des branlées, y'a bien un moment où on finit par tomber sur aussi mauvais que nous. Et s'ils ne sont pas contents ils n'ont qu'à faire leur pas décisif vers le maintien avec un autre.

« Nous traînons nos défaites à domicile comme des boulets. »
Nous sommes des gros boulets qui perdent à domicile.

« On se prépare pour le sprint final qu'est la fin de la saison. »
On est en Mars. Si vous réussissez à placer “match-couperet” et “dernière ligne droite” dans la même phrase, c'est un bingo phrase de merde pour vous.

« L'objectif pour nous, c'est de terminer dans les 6 premiers pour pouvoir participer au carré final. »

Déclaration de Felipe Contepomi.

« C'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens. »
On a fait un début de saison de merde, mais on espère bien se rattraper sur la fin pour toucher une prime de maintien.

Paroles de journalistes

Ecoutez, commenter du rugby c'est pas compliqué. Les Fidjiens courent vite mais ils défendent mal et sont trop fêtards, les Sud-Africains sont des violeurs en série, les Anglais sont des méchants, les Australiens aiment les kangourous, les Néo-Zélandais sont les plus forts et les Géorgiens sont redoutables en mêlée. D'autres questions ?

« Gastro-entérite »
Lendemain de cuite un peu plus difficile que d'habitude.

« C'est la force des grandes équipes de réagir immédiatement. »
Bon là, ça serait quand même bien qu'ils se bougent sinon ça va commencer à sentir mauvais. Mais d'un autre côté, pour rebondir après ce qu'ils viennent de prendre, faudrait vraiment qu'ils soient forts ou qu'ils aient beaucoup de chance.
D'ailleurs, si on évaluait vraiment le niveau d'une équipe à sa capacité de réaction, l'Equipe de France serait championne du monde depuis longtemps.

« C'est une équipe qui a du mal à voyager. »
Le Stade Français ne supporte pas de se déplacer dans ces contrées lointaines ou les gens sont sales, mal habillés et parlent avec des accents bizarres.
Précision : Colombes et le Racing Métro 92 font déjà partie de la Province.

« C'te »

Assassinat de la langue française perpétré depuis de nombreuses années par Thomas Castaignède. Voir le film oscarisé : C'te Speech.

« C'est une partie très fermée, très tactique. »

C'est un match chiant. Non, il n'est pas nécessaire d'être triple champion du monde d'échecs pour taper des chandelles et se débarrasser constamment du ballon.

« Ce sont des gestes qu'on ne devrait pas voir sur un terrain. »
Ce sont des gestes qu'on ne devrait pas voir à la télé.
Pour le Rugbynistère et la Boucherie Ovalie : Ce sont des gestes qui nous rapportent notre trafic quotidien.

« C'est le match des extrêmes. »

Quand Toulouse joue Mont de Marsan et que Vincent Clerc, 1m78, 90kg et mannequin à temps partiel, se retrouve face à Kevin Pougnac, 1m70, 73kg et en train de préparer un BEP vente pour s'assurer d'une reconversion après le rugby.

« Derby »
Conséquence aujourd'hui de l’échec de la politique d'épuration de la race sous l'occupation.
Simulacre de compétition visant à limiter la consanguinité en créant un conflit lors des repas du dimanche chez les cousins proches.
L'opération fut interrompue, puisqu'après avoir effectivement giflé leurs cousines, les hommes rentraient épouser leurs sœurs.
La réaction en chaîne non maîtrisable a conforté ce principe devenu tradition, la descendance toujours plus dégénérée n'en comprenant pas les dangers.
C'est aussi la raison pour laquelle le règlement de la FFR interdit aux clubs de l'ASM et d'Aurillac de jouer dans la même compétition.

« Clasico »

Terme emprunté au football, qui désignait à la base les oppositions entre le Real Madrid et le FC Barcelone, et qui a été décliné à toutes les sauces depuis parce que ça fait classe de prononcer ce mot dans la bande annonce du match. En rugby, le Clasico désigne le duel Stade Toulousain / Stade Français, une rivalité qui n'a plus lieu d'être puisque le seul adversaire que les Parisiens craignent vraiment depuis 2-3 ans s'appelle la DNACG.

A noter ses variantes, comme le Congenitalico (derby Brive/Clermont), le Terroristico (derby Biarritz/Bayonne) ou le Germanico (opposition entre l'Afrique du Sud et l'Argentine).

« C'est un véritable match de la peur. »
Le spectacle qui vous sera proposé sur le terrain est à interdire aux moins de 16 ans. Eloignez les enfants de l'écran ainsi que les personnes sensibles.

Mathieu Lartot se destinait à commenter la F1, mais il voyait des tournants à chaque virage.

« Ils ont balbutié leur rugby. »
C'est la putain de meilleure équipe de l'univers, mais à cause d'une mauvaise configuration astrale, d'un maraboutage, d'un complot de ploucs jaloux qui leur ont inoculé un virus, ils se sont pris une branlée par des minables indignes.
Exemple : les Spécialistes/ Le Midi Olympique faisant le compte-rendu d'UBB / Stade Toulousain.

« La sortie sur blessure de David Skrela / le drop raté de Lionel Beauxis / l'expulsion de Jamie Cudmore a constitué le premier tournant du match. »
Généralement suivi de bien d'autres tournants, cette formule journalistique toute faite a le mérite de faire passer pour exceptionnel un fait de jeu tristement banal.
A l'issue du match, le téléspectateur attentif aura eu le privilège auditif de vivre l’ascension de l'Alpe d'Huez (21 virages) en plein mois d'octobre.
(à l'inverse, on les met tous au défi de parler de la ligne droite du match.) 

« Ils sont au bord du point de rupture. »

Généralement, aux alentours de la 60ème minute, quand le Stade Toulousain fait entrer ses 7 internationaux du banc pour finir de pauvres adversaires à l'agonie. A noter que pour Fabien Galthié, le point de rupture intervient à plusieurs reprises : 22ème minute, 32ème minute, 37ème minute, 46ème, 51ème, 60ème, 67ème, 71ème, 74ème, 77ème. A ne pas confondre avec le point de rupture du frein, dont Pilou du Rade'Labo pourra vous parler, même si cela reste un souvenir douloureux.

« Malheureusement, l'enjeu a tué le jeu. »
Excuse pratique et utile employée pour justifier de la piètre qualité d'un match concernant au choix : la relégation, un titre européen ou un derby. L'enjeu, déchu de son caractère transcendantal, se pare alors de sa face la plus sombre. Il est le coupable idéal, bouc-émissaire d'une pauvreté rugbystique si facilement éludée.

Bonus : « L'interview d'après match de Jour de Rugby »
Pour une groupie au physique ingrat : La seule occasion de voir un homme nu, lorsqu'un joueur peu pudique se balade nonchalamment la bite à l'air en arrière plan d'une interview. Egalement appelé “l'instant quéquette” ou “l'instant fessier de JDR”.
Pour un joueur en train de se changer : L'occasion de lancer son slip sur la tête de son coéquipier qui est en train de se faire interviewer. Une blague toujours hilarante et signe de grande maturité.
Pour Julien Barès du Stade Toulousain : L'occasion de montrer son cul et de gagner des followers sur Twitter, alors qu'on ne voit vraiment pas pourquoi un analyste vidéo aurait besoin de se foutre à poil dans un vestiaire après un match. Et au passage, cela permet également de terminer sur un site porno gay en étant confondu avec Yann David.

Document d'archive, à une époque où France 2 faisait plus fort que Jour de Rugby :

Bonus anti-langue de bois

C'était une autre époque…

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Bruno DALLA-RIVA – On va les destroncher from Stef Pujol on Vimeo.

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