Présentation Top14 : Union Bègles-Bordeaux
par La Boucherie

  • 22 December 2011
  • 6

Cette présentation vous est offerte par Serge Simon Pierre

Attention, ce type est allumé, il se présente comme :

Apôtre de la Sainte Trinité (Mêlée écroulée, mêlée tournée, mêlée relevée), Il met le poing là ou les autres tendent la joue.

Évangile selon Saint Bernard:

Et il dit à ses fidèles, “ce soir on sort les tripes, on leur rentre dans le lard, je ne veux pas voir une tête qui dépasse des maul, le premier qui fait une passe je l’envoie en Fédérale 2”

 

 

Retrouvez la présentation d’un club que vous préférez (car qui est fan de l’UBB sérieux ?) dans les articles précédents :

 

 

 

Le club :

UBB, Union Bordeaux Bègles à ne pas confondre avec l’Union des Barmen de Belgique, anciennement Union Stade Bordelais – Club Athlétique Bordeaux Bègles Gironde ou USBCABBG… Très vite on parlât tout simplement de l’Union.

La ville :

L’UBB s’est un mariage de raison, et contre nature entre le bourgeois et le docker, entre la fête du fleuve et la fête de la morue, entre la Lune et le Caniveau (anciennement lieu de soirée épique bordelais). Deux villes si proches et deux mentalités si différentes, une ville ouvrière et le phare d’une des plus grandes régions viticoles françaises.

Faire un panorama des deux villes ensemble est aussi dur que d’envisager un projet commun, voilà pourquoi durant des années les relations furent tendues, et la fusion difficile.

Actuellement si Bordeaux est mise en avant en terme de développement, c’est toute la Communauté Urbaine qui s’éveille et s’embellît, tour à tour dans les domaines culturels sportifs, des infrastructures et bien évidemment viticoles.

Car c’est là que se retrouve les deux villes, autour d’un verre de blanc au petit matin ou autour de la robe grenat d’un crû local, entre amateurs de ballon ovale, pour refaire le match en toute mauvaise foi.

Ne nous y trompons pas, sous des habits pompeux, Bordeaux a sut garder une âme indépendante et austère, tranchant avec la jovialité des banlieues populaires. Le mélange délicat se retrouve dans une équipe versatile et cosmopolite, en quête de son identité. Gageons que le baptême du Top 14 lui donnera du corps et une meilleure tenue.

L’histoire :

ACTE I  La naissance

Si l’histoire du rugby en terre bordelaise est ancienne, celle de l’UBB est récente, puisque le club voit le jour en 2006 sous l’impulsion de Michel Moga. Il est cependant le fruit de la fusion de deux clubs historiques, le stade Bordelais et le Club Athlétique Bordeaux Bègles Gironde (d’où le patronyme imbuvable précédent, fruit d’une négociation aussi longue et infructueuse que les conciles papaux). En l’espèce l’UBB dispose d’un palmarès vierge de titre, puisque jeune promu, en gagnant la finale d’accession la saison précédente (qui prouve que la logique et le rugby font deux puisque la Pro D2 doit être le seul championnat ayant une finale sans titre et un champion sans finale…). Si l’on se réfère au palmarès de ses prédécesseurs, c’est de neuf titres dont se trouve nanti le club, sept pour le stade bordelais, deux pour le CABBG, et quelques Coupe de France et Challenge du Manoir.

De l’histoire du rugby bordelais, nous pouvons retenir qu’il s’agit d’une terre d’ovalie ancienne, se conjuguant avec l’apparition du rugby en France. Le stade Bordelais est fondé en 1889. Ce sera le premier club de province à remporter le Brennus en 1899, devant le stade Français qui ne bénéficiait à l’époque pas encore du soutien des danseuses du Crazy Horse. Le Stade Bordelais construira sa légende durant cette période au Stade Sainte-Germaine (dont le patronage renvoi aux faibles, aux malades et aux déshérités, patronne des berges conduisant les adversaires du Stade à l’abattoir…). Le dernier titre de ce club remonte à 1911, et comme l’indique le site officiel du stade, les mémoires vivantes de cette époque se sont effacées. Il reste des exploits du stade bordelais des images sépia d’un autre temps aux joueurs à larges bacchantes. L’histoire du club s’est pourtant poursuivie au fil des années, sans apporter de faits marquants. Club d’avant-guerre (la première), le Stade Bordelais ne disposera jamais de l’enthousiasme qui accompagnera le second né de sa banlieue. En effet, le club fait des émules, puisque en 1907 est fondé le club Athlétique Béglais, qui bien que moins titré aura certainement marqué plus durablement les mémoires contemporaines.

ACTE II : La boucherie

Seulement deux titres de champions de France pour le club des banlieusards, mais une histoire riche de bouchers mémorables. En effet, ce club restera à jamais incarné par une ligne d’avant homérique, un cornac hystérique et un système pour le moins antique.

Mais avant une histoire de gangsters, c’est avant tout une histoire de frères, celle des Moga, qui jouèrent un grand rôle au club après guerre et évidemment sur le terrain. Alban sera 23 fois international, tandis qu’André deviendra président de 1958 à sa mort en 1992, restant une figure incontournable du rugby et de la politique locale, influant au niveau même de la fédération. Bègles, ce fut l’histoire de cette famille dépositaire de l’esprit du club. La rue amenant au Stade André Moga porte le nom des Frères Moga. Ils connurent leur heure de gloire avec le titre de 1991 et les fameux Rapetous.

La première ligne dite des Rapetous aura marqué l’histoire du combat d’avant ,aussi surement que les arcades de leurs adversaires, avec ces trois figures de galériens au crane rasé, entrant sur le terrain la vaseline luisante sur l’occiput, et la féroce envie d’occire tout malheureux adversaire tombant entre leurs serres. En virtuose de l’os frontal, le talonneur Vincent Moscato, désormais plus connu pour ses incontinences verbales radiophoniques, qui clôturera sa carrière internationale par une entrée digne d’un bélier de concours dans la mêlée anglaise. Carton rouge, et algarade avec Brian Moore (le rêve de plus d’un supporter boucher de l’époque au demeurant) et fin de carrière internationale.

Aurait-il été ainsi sans ses compères et notamment Serge Simon, pilier au sang chaud, maitre équarisseur, aussi actif aux sales besognes qu’aux troisièmes mi-temps ? Prétendument violent (vaste blague) et exclu de l’équipe de France en 1992.

Il ne faut pas ici oublier le troisième de la bande, Philippe Gimbert, qui se distingua également par son vice, mais qui garda suffisamment (trop ?) d’intelligence pour disputer une Coupe du Monde en 1991.

Une première ligne terrifiante, qui disputa, notamment face à Toulon, certains des matchs les plus virulents du début des années 90. Mais rien n’aurait pu se faire sans Bernard Laporte, général en chef béglais à l’époque.

Demi de mêlée au talent incertain, à la passe improbable, mais à la chandelle jaillissante, doué d’un don de meneur d’homme exceptionnel, capable de transformer son équipe en vétérans d’Indochine, sortant du vestiaires les yeux injectés et la bave aux lèvres. Inutile de présenter plus le personnage, puisqu’il aura par la suite une influence sportive indéniable aussi bien au niveau du rugby que politique (ainsi qu’un portrait boucher). A l’époque béglaise, en bon général, il se contente de mener sa meute de loups de carnages en carnages sur les pelouses de France.

Car Bègles, c’est également un système de jeu, la tortue béglaise. Formule consistant basiquement en un maul pénétrant à 5, 6 voire à l’occasion l’intégralité de l’équipe, qui officie comme une perceuse rotative labourant avec méthode les packs adverses, jusqu’à l’épuisement, sans négliger bien évidemment quelques nettoyages à main, histoire de dégager le terrain

On le voit donc, Bègles se distingue donc par un jeu d’une poésie certaine, ou les lignes arrières se cantonnent à la réception occasionnelle d’une chandelle, lorsque à l’occasion le ballon se trouve extrait du pack. Mais la technique fera ses preuves et amènera l’équipe au titre de Champion de France 1991.

Après ce succès, le club se délite peu à peu, ne retrouve pas le lustre des années de gloire. Les Rapetous et Bernie le Dingue sont partis sous les cieux parisiens porter le Stade Français au Brennus sous le saint Patronage de Dalida. Bègles s’enfonce dans les présidences déficitaires, les conflits avec la ville de Bordeaux, et les partenaires en bois, dont Gérard Depardieu qui avait réussît à convaincre ses amis de Khalifa Airways des bienfaits du rugby sur la circulation financière. Bref, en 2004 c’est la liquidation et la rétrogradation. Triste fin en attendant la renaissance.

ACTE III : La renaissance

Mais le rugby bordelais allait pourtant subsister. Après des accords laborieux les deux clubs fusionnent leurs équipes premières sous le patronyme de USBCABBG, accolage du nom des deux clubs, fruit de semaines de négociations infructueuses. Cauchemar pour les supporters, ce nom est le symbole de l’accouchement difficile de cette entité nouvelle. En effet, l’accord est dès le départ fragile, que ce soit au niveau financier, au niveau du maillot, du logo, du stade ou jouera le club. Une confusion qui se retrouve sur les terrains dès la première saison.

Heureusement, après ces premiers ratés, est nommé Laurent Marti à la présidence. Contrairement à son homonyme catalan, celui-ci se distinguera très vite par sa capacité d’initiative ; Il fait adopter en 2008 un nouveau nom pour le club, Union Bordeaux Bègles, censé apaiser les différentes parties, et fixe le club dans le stade André Moga de Bègles, avec l’ambition de retrouver l’élite dans les trois ans, puis de redonner un rang européen au club. Pour l’élite c’est le cas depuis la saison passée après une victoire en finale d’accession face à Albi. La politique comprend également la volonté d’axer le club sur la formation des jeunes, ce qui pour l’instant est une réussite en ce qui concerne le banc de touche. Pour les titulaires, le visa hémisphère sud est conseillé pour entrer sur le terrain.

Le stade, enfin les stades :

Deux entités, deux stades, et même trois à partir de cette saison. Traditionnellement le stade bordelais joue donc au stade Sainte Germaine du Bouscat, tandis que Bègles occupe le Stade André Moga. C’est ce dernier qui est désormais le terrain de jeu de l’UBB, appelé Musard dans sa première appellation, du nom d’un capitaine révolutionnaire, il illustre bien les principes de ce club, la charge à la baïonnette sur tout joueur ou partie de joueur dépassant d’un ruck. Autant dire qu’il est peu probable de voir Richie Mac Caw fouler cette pelouse. La montée s’accompagnant des joies télévisuelles et des commentaires si encensés d’Eric Bayle (gratuit), le club se produira également à Chaban-Delmas à plusieurs reprises. A noter que le stade est baptisé du nom de l’ancien maire de Bordeaux, également joueur béglais et ancien international à la sortie de la guerre (la seconde cette fois). Il est vrai qu’après la seconde guerre mondiale, il était difficile de refuser à un ami du Général et rugbyman à ses heures de fouler les pelouses.

Le public à Bordeaux a pris l’habitude de se réjouir du combat d’avants et attend avec hâte les matchs contre Agen ou contre Toulon, ennemis traditionnels, pour acclamer ces générales qui ont tant fait pour la réputation des Rapetou.

Les couleurs :

La fusion porte la confusion même dans le maillot du club. Le Stade Bordelais était reconnaissable à son maillot noir avec le lion d’Aquitaine, tandis que le damier bleu et blanc béglais hypnotisait la tribune de face à chaque tortue. Après négociations également, agrémentée d’une bouteille de Saint Emilion, les dirigeants décidèrent au petit matin que puisqu’il n’arrivaient pas à ce décider, le club jouerait désormais en tenue lie de vin, seul consensus possible. Il reste désormais au club à se faire une réputation collant avec ce maillot qui se marie si bien avec le sang des adversaires.

Le boucher :

Il va sans dire que le meilleur de la boucherie est derrière, puisqu’il est bien difficile de trouver un digne successeur à la première ligne de 1991, souvent imitée mais jamais égalée dans la constance. Il y aurait bien le pilier Nicolas Decamps, si celui-ci n’avait pas d’abord exercé dans le judo et acquis une maitrise de soi à faire pâlir un bouddhiste. Le héros, aurait pu être le mètre cube montois Romain Lauga, délicatesse de pachyderme à l’impact, et quelque chose dans le caractère qui s’apparente au croisement d’une mule et d’un rottweiler. Mais heureusement nous pourrons compter sur le brave Fabien Rofes, crédité d’un superbe carton rouge pour stamping la saison précédente avec Montpellier avec un saut les deux pieds dans le ruck de Northampton. Spécialiste de l’agacement de l’adversaire, don partagé avec Rafaël Carballo, il s’agit plutôt du type de joueur à laisser son vis à vis dégoupiller en premier, quitte à le reprendre au mot ou au poing par la suite.

L’imprononçable :

Pas vraiment de quoi étayer la rubrique, alors autant mettre en avant Laurent Delboulbès dont le placement des L dans son nom rend caduques toutes possibilités à prononcer avec célérité. A essayer de nommer à la buvette de Musard après le match.

Les joueurs clés

Sorte de motoculteur humain plus proche du perce muraille, il a focalisé l’attention et le travail de nombreux kinésithérapeutes la saison passée, il s’agit bien évidemment d’Olie Avei, la terreur des mers du Sud. Le talonneur samoan a impressionné la saison passée en Pro D2 et devrait faire parler de lui au niveau supérieur.

Mais au même poste et déjà brillant dans l’exercice de la provocation, l’ancien Montpelliérain Fabien Rofes offre une alternative intéressante avec de plus la faculté à pinailler et à faire dégoupiller les adversaires.

En première ligne l’imprononçable Delboulbes est l’auteur d’un début de saison de haut niveau qui l’inscrit dans la catégorie des piliers coureurs, tout en étant en plus solide en mêlée, ce qui devrait faire de lui un jouer d’avenir.

Le club compte aussi sur sa charnière made in hémisphère Sud avec Heini Adams et Gérard Fraser. Un Sud-Africain et un Néo Zélandais, le premier ancien international et capable de passes géniales, mais parfois seulement le second réalisateur hors pair, et métronome de son équipe. L’association indispensable pour que le club soit performant.

Nous ajouterons également le centre déjà entré dans le cœur des jeunes Bordelaises, le pumas du club Rafaël Carballo, pilier des lignes arrières, sanguin mais indispensable joueur d’expérience.

 

Le staff :

Triumvirat classique dans ce domaine avec Marc Delpoux à la baguette. Le Narbonnais, ancien troisième ligne, a fait ses classes d’entraineur dans son club de cœur avant d’enflammer le championnat italien en amenant Calvisano au titre en 2008 (enflammer étant peut être un terme exagéré, considérant l’avancée du rugby italien).

Il peut compter pour les avants sur Laurent Armand, ancien talonneur de talent, meilleur marqueur d’essai catégorie talonneur du top 16 selon une statistique inutile que n’aurait pas reniée Pierre Salviac, et pour les arrières de Vincent Etcheto, Basque et animateur de soirée dans l’âme preuve à l’appui ici: http://www.dailymotion.com/video/xjr42q_vincent-etcheto-tomber-la-chemise-bodega-union-bordeaux-begles_sport,

C’est un ancien de la maison béglaise, hélas pour lui lors de la période post Rapetou. C’est aussi un frustré de la redoublée à qui il était surtout demandé de balancer de grands coups de pompe. Il se retrouve dans un club qui vous l’aurez compris a du mal à se décider avec le statut de co-entraineur après avoir eu les commandes, avec pour mission de donner du jeu à un club historiquement porté sur le combat. Il fait également partie de l’association de Floyd Landis des Sportifs à Hanche de Bois, avec deux prothèses de hanche, souvenir douloureux du nombre trop important de coups de tatane lancés en l’air.

A ceux-ci s’ajoutent bien évidemment préparateurs physiques et autres porteurs d’oranges, que nous ne mentionnerons guère plus, mais qu’ils sachent qu’on compte sur eux.

L’objectif:

Celui de l’an dernier ayant été largement atteint, voire dépassé, celui de cette saison sera simplement le maintien avec honneur, et si possible avec le moins de branlées possible, surtout au Stade Chaban Delmas… Une cartouche déjà grillée après la douloureuse défaite face aux Wasps… Donc le maintien ce sera déjà bien.

Scénario idéal :

Début de saison délicat, fait de défaites honorables avec bonus défensif, puis une montée en puissance, un apprentissage du Top 14 en somme. Première victoire au bout de 4 matchs offrant un moral tout neuf à l’équipe. Après une année émaillée de quelques coups d’éclats à l’extérieur notamment à Paris (équipe à choisir), le maintien est assuré à deux journées de la fin sur une victoire à domicile à Chaban. L’équipe continue sa progression en espérant monter d’une place la saison prochaine.

Comme quoi au final un scénario idéal n’est pas réellement ce que l’on a fait de plus enthousiasmant…

Pire Scénario :

La saison commence par un Stade Français – UBB, ou l’équipe tétanisée par l’enjeu passe à coté de son match et se retrouve avec son talonneur Ole Avei suspendu pour la saison après une algarade avec Byron Kelleher, celui-ci ayant osé regarder sa femme. Pour consoler son équipe Vincent Etcheto improvise une soirée karaoké d’après-match. La mauvaise passe se poursuit durant les premiers mois de la saison avec sa succession de désillusions, si bien qu’en fin-décembre l’UBB est 13ème. Seule équipe à avoir fait pire, celle de Toulon avec Laporte au commandes qui est destitué (ceci aura son importance).

En coulisse les responsables des deux entités Stade Bordelais et CABBG se reprochent la politique sportive. Le point culminant est atteint lors de la soirée de Noël ou les dirigeants béglais font sécession et décident d’annuler la fusion.

La dissolution du mariage sportif est prononcée dans la mairie de Bègles le 10 janvier suivant, avec acceptation de la Ligue, mais contestée par certains clubs qui portent l’affaire au tribunal. En attendant le Top 14 devient Top 15 et les deux entités se choisissent les joueurs à pile ou face, qui tourne en faveur de Bègles. Les entraineurs choisissent le Stade Bordelais, tandis que Bernard Laporte est nommé à la tête de l’entité Béglaise, avec Vincent Moscato en charge des avants et Dominici en charge des arrières. Celui-ci revenant de dépression, il ne supporte guère l’atmosphère du club et c’est très vite Serge Simon qui le remplace, plus résistant à la pression, toute sorte de pressions.

Alors qu’avec un effectif réduit, obligeant le Stade Bordelais à jouer souvent à 14 en fin de match, ceux-ci essayent tout de même de produire du jeu, mais ne parviennent pas à décoller, l’équipe de Bègles qui a pu s’offrir les services de Schalk Burger en joker médical et à bénéficié de l’exil de Mike Tindall ressuscite les Saints Commandements, on défonce, on vitrifie, on cocotte jusqu’à endormir la tribune de face. Bref à deux journées de la fin, le CABBG est en position de qualification, tandis que le Stade Bordelais est déjà relégué.

La confusion totale règne dans ce Top 15, tandis qu’est examiné le recours des clubs contre la dissolution d’entre les deux clubs. La dissolution est déjugée par le TAS qui indique que le Top 14 doit être rejoué en intégralité pour respecter l’équité sportive. Échaudé à l’idée des doublons engendrés Guy Novès prend sa retraite tandis que Bernard Laporte frôlant l’apoplexie doit prendre des congés. Les joueurs du Top redevenu 14 entament une grève, qui fait intervenir la fédération internationale.

Afin de calmer le jeu, la ligue accepte de transiger et exclu définitivement la ville de Bordeaux du Top 14, reléguant les deux clubs girondins.

Les deux clubs en position de faiblesse décident alors de fusionner pour être plus performants, mais aucun ne veut transiger sur le nom, la nouvelle entité devient USBCABBG. Le club ne se mettant pas non plus d’accord sur les couleurs c’est finalement en bordeaux que jouera la nouvelle entité…